Un match capital pour Rouen
Après une semaine de repos, pour se remettre la tête à l’endroit, Rouen est de retour à l’ouvrage. Le but est simple : gagner sans autre forme de réflexion.
On le sait, Rouen est capable de tout, du bon et du mauvais. C’est un collectif soudé qui, lorsqu’il se décide à jouer, peut renverser des montagnes. Et à deux matchs de la fin, toutes les équipes ressemblent à des montagnes. "C’est le dernier match devant notre public, il faut finir en beauté chez nous. On doit se mettre de la pression mais ne pas être inhibé. L’adversaire ne viendra pas nous donner la victoire. À nous d’être surmotivés, on doit faire notre match, appliquer proprement notre plan de jeu. On a l’habitude de ce genre de moments, ça fait deux ans qu’on se maintient sur les deux dernières journées", avoue Jean Leleu, le deuxième ligne rouennais.
Car oui, l’an passé Rouen avait gâché contre des mal classés et avait fait l’exploit de se sauver face à Perpignan, déjà tourné vers les play-offs.
Là ce n’est pas la même chose, Béziers n’a rien d’autre à jouer que de bien finir sa saison. C’est donc Rouen qui doit être le moteur de ce match.
Mettre un terme à une saison harassante
"On est encore maîtres de notre destin, à nous de faire le boulot sans regarder et attendre que Bourg chute. Gagnons nos matchs, montrons de l’envie, du sérieux. La finalité, c’est de ne pas attendre Bayonne pour être sûr de se maintenir", confie Paul Surano, l’ailier normand.
Car, dans le même temps, Bourg joue sa survie en trois actes : le premier a été d’aller gagner à Béziers ; le second est de battre Colomiers. Mais les Columérins jouent encore le classement et ont besoin d’une victoire pour assurer définitivement la qualification, donc l’enjeu n’est pas le même.
Alors, pour Rouen, on se dit qu’au vu de la saison compliquée sportivement et extra sportivement, la nécessité de se sauver est double : sportive et mentale.
"L’état d’esprit est là, on doit montrer notre valeur et gagner chez nous. Plus de calcul. La saison a été tellement dure… Se maintenir finirait le travail, ce serait beau tout simplement. Moi, j’ai grandi avec ce club, donc je suis content d’être ici et de jouer ces matchs à enjeu", lâche encore Paul Surano.
L’espoir est donc permis. La réalité du terrain doit désormais être à la hauteur des attentes des Lions normands.
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