Amateurs - La montée en Fédérale 2 en jeu pour Villars-Trévoux et Monaco
Villars-Trévoux et Monaco vont se disputer le ticket pour les seizièmes de finale, synonymes d’accession au niveau supérieur.
Il y aura au moins une équipe du secteur Sud-Est en huitièmes de finale du championnat de France de Fédérale 3. C’est peu. Il y a deux semaines, il y avait dix-huit clubs sur la ligne de départ… Cinq seulement sont passés dimanche dernier, dont deux contre des clubs du secteur : Andrézieux-Bouthéon s’est qualifié contre Couches et Villars-Trévoux contre Auxerre. Le club de l’Ain va à nouveau rester dans le sud-est. Ce samedi, l’équipe est montée dans des minibus, en direction de Monaco.
Le reste du club va aussi faire du pays, puisque l’équipe réserve affrontera Tours à Chablis. Mais les regards seront principalement tournés vers la Méditerranée. Pour avoir connu plusieurs accessions comme joueur, avec Givors et Villefranche-sur-Saône, ou comme entraîneur, avec Saint-Priest, le coach, Eric Ballay, entend rester concentré sur le jeu. « Nous nous préoccupons de nous, de notre jeu, explique l’ancien buteur. Je pense que le projet de jeu mis en place tout au long de la saison est ce qui permet de t’en sortir en phases finales. Il faut peut-être plus de rigueur, dans les détails, mais cela reste un match de rugby. Il n’y a pas de pression particulière à avoir et nous n’allons pas changer notre manière d’aborder les choses. »
L’avantage du terrain
Habitué du haut de tableau de Fédérale 3, le club, qui a déjà connu la Fédérale 2, connaît également ce genre de match. L’avantage du terrain ne sera pas de trop contre une équipe monégasque, deuxième de sa poule, derrière une belle équipe d’Aubagne, éliminée d’entrée à la surprise générale. Malgré quelques absences devant, Monaco a très bien maîtrisé son premier tour, en s’imposant au match aller à Trignac avant de composter facilement son billet au retour.
Pour sa première « vraie » saison en Fédérale 3, après les saisons tronquées par le Covid, Monaco est déjà heureux de jouer cet ensemble de matchs couperets, et jette avec joie le costume de favori sur les épaules de Villars-Trévoux. « Nous sommes, un peu, les Petit Poucet, souffle le manager Raphaël Roggi. Mais ce sont les phases finales, et nous voulons écrire l’histoire de Monaco. »
Le club de la Principauté espère pouvoir compter sur plusieurs centaines de personnes, comme ce fut le cas pour la réception de Trignac. Le soutien du public ne sera pas de trop pour l’emporter et prendre le plus large avantage possible avant le match de retour dans l’Ain. Dans le pire des cas, si l’aventure en championnat de France s’arrêtera là pour le perdant de la double opposition, il aura une deuxième chance de montée avec la tenue d’un barrage.
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?