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Canet-d’Aude, le bouclier du bonheur

Par Didier Navarre
  • Trente-cinq ans après, l’ASC a ramené un nouveau bouclier à Canet. Photo ASC
    Trente-cinq ans après, l’ASC a ramené un nouveau bouclier à Canet. Photo ASC Marc Solier
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Troisième Série - L’AS Canet-d’Aude a été sacrée championne d’Occitanie au terme d’une incroyable finale face aux Gersois de Bassoues-Lupiac-Montesquiou. Un bouclier qui concrétise un travail de longue haleine.

Dimanche 8 mai, à Roques-sur-Garonne, l’AS Canet-d’Aude a pris un coup de jeune. Elle a fait un bond dans le passé, se retrouvant en 1987. Un cru et une année inoubliables où les Audois avaient remporté le bouclier national de Troisième Série aux dépens des Basques d’Arcangues. Trente-cinq après, les glorieux de 87 ont trouvé leurs successeurs. Ces derniers ne sont pas champions de France mais ont réalisé une belle performance en s’octroyant le Planchot d’Occitanie dans ce même niveau de compétition. Un titre acquis à la force du poignet et à la sueur du front face aux Gersois de Bassoues-Lupiac-Montesquiou, lesquels ont eu une balle de match en toute fin de rencontre. Dans un final à couper le souffle, les Mousquetaires ont tenté de tranchantes offensives. Dans un instinct de survie, la défense canétoise a été hermétique et a sauvegardé son capital de six unités (34-28). Au coup de sifflet final, tout un club et un village ont chaviré de bonheur.

Adel Fellous, le joker

"C’est une belle histoire, résume le président, Walter Langlade encore sous le coup de l’émotion. Nous avons quarante-cinq joueurs extraordinaires dont la majorité a connu un niveau supérieur à la Troisième Série. Ce sont des hommes remarquables qui, en début de saison, ont payé leur licence. Ils ont un état d’esprit extraordinaire. Dans cette réussite, j’associe la réserve qui s’est hissée jusqu’au demi-finale de Première Série. Lors de la mise en place, leur investissement a été extraordinaire. Au sein du bureau, nous sommes des dirigeants comblés."

Dans toute belle histoire, il y a toujours une anecdote croustillante. Avant d’entamer la phase éliminatoire, l’équipe a été soudainement fragilisé par les blessures de trois titulaires au poste de centre. Avec le consentement de toute l’équipe, le corps dirigeant a fait appel un ancien pilier international à XIII et ex-Dragon catalan, Adel Fellous, fort sur sa carte de visite d’une Coupe du monde en 2008, deux titres de champion de France avec l’UTC (2005) et Lézignan (2009) et autant de Coupe de France avec l’UTC (2004, 2005). à 44 ans, Fellous a relevé le défi avec succès et apporté sa pierre à l’édifice. Pour la suite, l’ASC songe à la couronne nationale, comme en 1987.

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