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Champions Cup - Fatale indiscipline pour le Racing 92

  • Les Racingmen de Nolann Le Garrec ont été trop indisciplinés face au Stade rochelais.
    Les Racingmen de Nolann Le Garrec ont été trop indisciplinés face au Stade rochelais. Icon Sport
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Avec 19 pénalités et deux cartons jaunes à ce niveau de compétition, le défi du Racing 92 était bien trop grand. Pourtant, ce n’est pas passé loin…

Il l’a répété au moins à trois reprises, peut-être même quatre fois. Heureusement, Gaël Fickou n’avait pas subi de choc, ni eu à passer un protocole commotion qui aurait pu laisser croire à des troubles neurologiques. Et puis, s’il y a un bien un joueur qui ne manque pas de « jugeote », ni de finesse, c’est bien le trois-quarts centre international. Aucun doute, donc, sur ses capacités d’analyse. « Nous avons perdu à cause de notre indiscipline », a-t-il donc martelé en conférence de presse, l’œil tuméfié par le rude combat, le regard triste comme jamais. Et pour cause.

Si le Racing s’est incliné dans une rencontre où il a mené au score jusqu’à 54e minute, c’est principalement en raison de cette multitude de fautes, sanctionnés par l’arbitre anglais Matthew Carley. Laurent Travers a évoqué le chiffre de vingt coups de sifflet en conférence de presse. Il n’y a en a eu que 19 selon les statistiques officielles. Qu’importe. Le chiffre est pharaonique. À rendre le manager francilien totalement dépité devant les faits. « C’est impossible de gagner une demi-finale avec autant de fautes et surtout deux cartons jaunes. »

Une triple sanction comme tournant

Avertis juste avant la pause en raison de fautes à répétition, notamment dans la zone de marque, commises sous la pression rochelaise, le Racing a écopé de la triple sanction en début de seconde période : deux cartons jaunes consécutifs contre Camille Chat (52e, faute au sol) puis Cedate Gomes Sa (53e, maul écroulé), et un essai de pénalité (54e) qui porta le score à 15-13 en faveur des Maritimes. Cet instant, c’est le véritable tournant de la rencontre.

Jusque-là, les hommes de Jacky Lorenzetti avaient fait le job, profitant notamment du festival de maladresses des Rochelais et du manque de précision du buteur Ihaia West. Ce dernier a raté une pénalité quasiment face aux poteaux et donc largement dans ses cordes (11e), avant de complètement dévisser sa tentative de transformation après l’essai de Grégory Alldritt (40e). Sans oublier, cette frappe sur le poteau (46e) sur une tentative depuis les 22 mètres, (très) légèrement décalé sur la droite. De quoi largement laisser croire aux Racingmen que le ticket pour Marseille était pour eux. Raté.

Le pire dans ce scénario, c’est que même réduit à treize durant presque dix minutes, le Racing 92 a réussi le tour de force de ne pas encaisser de point durant ce laps de temps. Mieux, il s’est offert deux occasions de reprendre l’avantage au score. Deux pénalités manquées par le buteur Nolann Le Garrec (59e et 61e). « Jouer à treize, c’est dur mentalement, a souligné Laurent Travers. Il faut se déplacer, colmater, courir encore plus. Malgré ça, on a bien su gérer. Seulement, il nous manque ces trois petits points qui nous auraient permis de reprendre l’avantage au score. Et peut-être qu’après ces échecs (au pied), la confiance s’est inversée. Quand on ne met pas les points, ça fait baisser la tête à l’équipe qui rate et donne un coup de fouet à l’adversaire. C’est ce qui s’est passé en première mi-temps en notre faveur et en deuxième pour les Rochelais. » Et Travers de conclure : « Si nous avions réussi à prendre le score, ça aurait changé pas mal de choses. »

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