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Champions Cup - L'enseignement du week-end - La Rochelle : enfin la bonne ?

  • Les Rochelais de Tawera Kerr-Barlow vont retrouver le Leinster en finale, un an après.
    Les Rochelais de Tawera Kerr-Barlow vont retrouver le Leinster en finale, un an après. Abaca / Icon Sport
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Qu’est-ce que présente en commun La Rochelle avec Cardiff, Colomiers, Perpignan, le Stade français, Biarritz et Clermont ? Tout simplement celui d’être parvenu en finale de la « grande » Coupe d’Europe sans jamais l’avoir remporté. Les Maritimes ayant même vu leur frustration augmenter la saison dernière avec une finale de Top 14 perdue face à leur grand Satan du Stade toulousain.

Alors, les hommes de Ronan O’Gara deviendront-ils, dans quinze jours, la treizième équipe européenne à arborer une étoile sur son maillot, faisant mentir le sacro-saint adage du « jamais deux sans trois » finales perdues ? Tout un peuple l’espère, bien sûr, qui déferlera sur Marseille pour évacuer la frustration de n’avoir pas pu prendre part à la grand-messe des demi-finales à Lens.

Un espoir dopé par la confiance née de leur succès obtenu face à ce même adversaire irlandais la saison dernière, en demi-finale, dernière défaite (sur le terrain) en date pour les Irlandais dans le cadre de la Champions Cup…

West, la grande inconnue

Mais pour cela, au-delà de l’adversité incroyable à laquelle ils seront confrontés, les Rochelais auront-ils tiré les leçons sur eux-mêmes par rapport à leurs échecs de la saison dernière, où ils avaient donné l’impression de manquer d’un plan B dès lors que leur stratégie initiale de domination physique battait de l’aile ? Interrogé la semaine dernière, Laurent Labit était persuadé que oui, les Rochelais n’ayant d’ailleurs pas vraiment d’autre choix en l’absence du colosse Will Skelton.

« Le staff de Ronan O’Gara apprend, leurs joueurs aussi, assurait l’entraîneur de l’attaque du XV de France. Ils restent une équipe très physique et pour les battre, il faut d’abord rivaliser avec eux à ce niveau-là. En revanche, quand ils sont contenus sur leur puissance, on les sent aujourd’hui capables de développer un peu plus de mouvement et d’aérer leur rugby, ce qu’ils ont d’ailleurs fait contre Montpellier. De ce point de vue, je ne suis pas inquiet pour eux. La plus grande interrogation, à mon sens, réside dans leur efficacité dans les tirs au but lors d’un grand match. S’ils veulent remporter des trophées, cela passera forcément par là. »

Une donnée qui ne dépend malheureusement que du seul Ihaia West, une nouvelle fois au pied du mur. Le staff rochelais a accordé une grande confiance à son joueur, parce que West est leur meilleur animateur. Reste que lorsqu’on parvient dans le dernier carré, et plus encore en finale, il y a des points à mettre qu’il ne faut pas manquer. C’est la plus grande inconnue, les concernant. À l’ancien joueur d’Auckland de prouver qu’il est de la trempe à rivaliser avec le vétéran Jonny Sexton…

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