Grenoble : transition terminée ?
Dans le sillage d’une fin de saison correcte (une défaite lors des 5 derniers matchs), le FCG espère en avoir terminé avec son apprentissage accéléré, et retrouver dès la saison prochaine un niveau digne de son standing.
Lutant le dire clairement : entre un renouvellement intégral du staff, un changement complet de projet de jeu et un remodelage de l’effectif aussi conséquent que subi (avec les départs de dernière minute de cadres comme Fifita, Rey ou Fourie), on se doutait que saison 2021-2022 du FCG serait un exercice de transition. Mais ce que l’on n’a pas vu venir, en revanche, c’est que celui-ci serait aussi besogneux, avec un début de saison marqués par autant de bons résultats à l’extérieur que de défaites à domicile, jusqu’à l’explosion à Bourg-en-Bresse en début d’année qui obligea les Isérois à batailler (presque) jusqu’au bout pour le maintien. Un adversaire bressan que les Isérois se sont d’ailleurs appliqués à envoyer en Nationale jeudi soir, s’évertuant même à aller chercher un bonus offensif symbolique dans les arrêts de jeu. « Il fallait respecter le sport, le jeu, le championnat, soupirait le capitaine Steeve Blanc-Mappaz. Mais cela faisait tout de même un peu mal au cœur pour ce superbe club de Bourg-en-Bresse et son magnifique public, d’autant plus que nous avons beaucoup de copains là-bas. On a décroché une belle victoire mais qui a un goût amer, un peu à l’image de notre saison. »
Jeunesse conservée pour avenir doré
Un bilan évidemment partagé par le manager Fabien Gengenbacher, dont la première saison s’est elle aussi avérée un apprentissage accéléré de son nouveau métier. « Cette saison a été dure, énergivore, fatigante… En tant qu’homme et en tant que manager, j’ai forcément changé. Il faut savoir faire son autocritique, je sais que j’ai commis des erreurs, et j’ai évidemment à cœur de ne pas les reproduire pour atteindre les objectifs qui m’ont été fixés. Plus globalement, il ne faut surtout pas tirer un trait sur ce qui s’est passé. Si on croit que la saison prochaine sera facile parce que nos jeunes ont pris de l’expérience cette année, si on ne change pas de comportement, on connaîtra les mêmes résultats. Croyez-moi sur parole, nous allons tirer les bonnes leçons avant de rattaquer le 27 juin. »
Sans quelques individualités supérieures comme le métronome Adrien Séguret ni la pépite Ange Capuozzo en partance pour le Top 14, bien sûr, mais malgré tout avec un socle fort. On parle ici de cette jeunesse formée au club (Gauthier, Eglaine, Montagne, Aptsiauri, Sarragallet, Gimenez, Camilleri, Guillaumond, Fusier) qui a massivement prolongé son engagement au FCG jusqu’à l’horizon 2024-2025, en compagnie de quelques recrues expérimentées (Nixon, Gray, Hepetema) savamment ciblées. « Il y aura une certaine continuité, et c’est évidemment un point positif, appréciait Gengenbacher. Nous avons réussi à conserver ces jeunes, parce qu’ils ont compris notre projet et qu’ils y croient. Ce sont des gars qui sont nés ici, qui incarnent leur territoire. L’histoire de ce club et ses ambitions sont lourdes à porter, mais on va continuer à travailler, à bien définir notre identité pour continuer à nous construire.» Et tenter de ramener le club au niveau où il aspire. C’est à dire en phases finales à minima, et évidemment plus si affinités…
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