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Comme ce Stade rochelais est riche...

Par Marc DUZAN
  • Le troisième ligne Victor Vito fut l’un des joueurs décisifs de la Rochelle face au Stade français. Photo IconSport
    Le troisième ligne Victor Vito fut l’un des joueurs décisifs de la Rochelle face au Stade français. Photo IconSport
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Face au Stade français, les réservistes rochelais ont livré samedi une performance aboutie, marchant sur Paris et offrant, par la même occasion, cinq points précieux aux Jaune et Noir…

Pour tout dire, l’option prise par Ronan O’Gara pour ce match face aux Parisiens était légèrement risquée : avant que ne soit disputée cette rencontre, le Stade rochelais n’était en effet absolument pas certain de se qualifier en phases finales de Top 14 (il ne l’est toujours pas, d’ailleurs…) et avait donc un besoin réel de points afin de recoller au peloton de tête. Considérant la finale de la Champions Cup avec les égards qu’elle mérite, ROG avait de son côté fait le choix de laisser au repos, contre Paris, la quasi-totalité de son quinze majeur (treize titulaires étaient en tribunes samedi après-midi), au frais avant d’affronter les Leinstermen à Marseille, pour donner les clés de l’équipe à des supposés "seconds couteaux". Il faut croire que le manager irlandais connaît plutôt bien son boulot et surtout, que le Stade rochelais, vainqueur avec le bonus offensif, possède des ressources et un effectif beaucoup plus larges qu’on aurait pu le croire, en début de saison…

Face au Stade français, ils furent ainsi plusieurs à flatter nos rétines. Samedi après-midi, le flanker Matthias Haddad fut déjà exceptionnel : défendant plus que dix hommes, portant la balle avec panache, l’enfant du Stade rochelais (il est né et a été formé à La Rochelle) a prouvé que, malgré un relatif manque de densité, il incarnait aujourd’hui l’une des plus belles promesses du rugby français, à tel point que nous sommes nombreux à croire que Matthias Haddad connaîtra très bientôt un destin national… et peut-être même dès cet été au Japon, si d’aventure les Rochelais ne disputent pas la finale du championnat de France. Au sujet du flanker rochelais, il faut également souligner qu’il pourrait constituer une alternative solide à Victor Vito si l’ancien All Black, sorti blessé à la cheville du dernier match, était indisponible pour la finale de Champions Cup, samedi après-midi à Marseille.

L’option Popelin à Marseille ?

Au-delà de l’abattage irréel de Matthias Haddad, on a aussi aimé l’hyperactivité du talonneur Facundo Bosch, la solidité de Reda Wardi à l’impact comme en mêlée fermée, la passe au pied décisive de Jonathan Danty pour Arthur Retière et, de façon globale, la prestation de Pierre Popelin, repositionné à l’arrière en l’absence de Brice Dulin et Dillyn Leyds : face aux soldats roses, l’ancien Vannetais fut très bon dans ses couvertures au fond du terrain, intéressant balle en mains et surtout parfait dans ses tirs au but lorsqu’il remplaça en cours de match Jules Plisson, fort malheureux dans ce rôle en début de rencontre. Et si Popelin, auteur d’une bonne entrée en jeu en demi-finale de coupe d’Europe face au Racing, était le seul homme capable de soulager Ihaia West dans les tirs au but, en finale de Champions Cup ? Et si la titularisation de "Pops" s’avérait plus logique qu’il n’y paraissait au départ ? On ne sait pas… On demande…

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