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Rugby à 7 - À Toulouse, c’est surtout l’argent qui fait le bonheur pour les Bleues

Par Dorian Vidal
  • La Française Joanna Grisez a inscrit un quadruplé face au Brésil.
    La Française Joanna Grisez a inscrit un quadruplé face au Brésil. Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
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Ce dimanche, les Françaises ont bouclé la saison à la deuxième place du classement général. De quoi faire oublier un résultat frustrant à Ernest-Wallon.

« Nous avions à cœur de bien terminer le Word Series. C’est un petit échec. » Si samedi soir, elle ne savait pas encore que les Bleues clôtureraient la saison sur le podium, Camille Grassineau mettait en avant un sentiment qui pourrait prédominer au sortir du tournoi de Toulouse : la frustration.

« Nous avons accumulé beaucoup de frustrations tout au long de cette saison. L’équipe s’est « mangée » pas mal de podiums. Je pense qu’il n’y a pas un tournoi dont nous ne sommes pas ressorties frustrées », soufflait la Française après la défaite en quart de finale. L’étape toulousaine ne devrait pas faire exception à la règle.

Car si les protégées de David Courteix ont très bien répondu au revers du samedi en enchaînant deux victoires le lendemain, la cinquième place obtenue au bout peut laisser un goût d’inachevé. « Ce qu’on voulait, c’était être sur le podium cette année, déclarait Iän Jason à la suite de l’ultime succès tricolore. On aurait aussi voulu finir en beauté à Toulouse, mais malheureusement, le sort en a décidé autrement. »

Tout au long de la semaine, les Françaises ne s’en étaient pas cachées : elles souhaitaient ardemment finir sur le podium. Celui du général (chose faite), et celui du tournoi d’Ernest-Wallon, manière de conclure le circuit mondial en beauté devant les supporters français, quasiment trois ans après la dernière étape ayant pris place dans l’Hexagone. Pour le deuxième podium, c’est donc manqué.

Samedi, face à de redoutables Fidjiennes, les Français ont concédé une défaite ne souffrant d’aucune contestation (24-12). « Comme toute équipe dans laquelle il y a des gens qui débutent, il y a une telle envie de s’appliquer qu’on manque peut-être un petit peu de folie, d’initiative et de la confiance dont on a besoin pour tenter des choses plus gonflées », justifiait en partie l’entraîneur David Courteix, au moment du bilan.

Une équipe régulière

Heureusement, les Bleues n’ont pas fait que regarder les Océaniennes monter les marches du podium dimanche soir. Elles ont aussi eu droit à leur moment de gloire : une deuxième place au général validée, et donc une médaille d’argent venant récompenser leur belle régularité (cette saison, les Bleues ont toujours fini entre la 3e et la 5e place).

« Ce n’est pas souvent qu’on a fini dans le top 3 du classement mondial », souriait Iän Jason, quand le coach présentait lui un bilan de saison « super positif » : « Notre capacité à rester constants dans la performance, c’est le signe d’une vraie force mentale. » À Toulouse, c’est donc surtout l’argent qui fait le bonheur.

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