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Les «Boks» arrivent, l’édition 2023 se précise

Par Léo FAURE
  • Les "Boks" arrivent,  l’édition 2023 se précise
    Les "Boks" arrivent, l’édition 2023 se précise PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Déjà intégrées à l’URC (ex-Ligue celte), les Provinces sud-africaines devraient bien disputer les Coupes d’Europe la saison prochaine. L’officialisation ne saurait tarder.

Au sujet de cette Coupe d’Europe, dont les finales se joueront ce week-end, l’avenir se précise. Dans l’interview qu’il nous accorde (lire page 8), le directeur général de l’EPCR confirme à demi-mot que, dès la saison prochaine, des provinces sud-africaines devraient effectivement être intégrées à la Champions Cup. «C’est un gros projet et les discussions sont effectivement très avancées, mais il reste des points de négociation. Nous aurons bientôt une communication officielle, certainement dans les jours qui suivront les finales.» 

Dans un format à vingt-quatre clubs, huit clubs seront issus de la URC (United rugby championship, ex-Ligue celte) dont obligatoirement un de chaque pays. Alors que la phase régulière de l’URC est désormais terminée, on sait d’ailleurs que trois provinces sud-africaines participeront très certainement à l’édition 2023 de Champions Cup : les Sharks (Durban), les Bulls (Pretoria) et les Stormers (Le Cap) qui accompagneront le Leinster, le Munster, l’Ulster, Edimbourg et les Ospreys.

Côté anglais, à une journée de la fin, Leicester, les Saracens, les Harlequins, Northampton et Gloucester ont déjà validé leur billet européen. Ils sont encore quatre en lice, pour l’obtention des trois derniers billets : Sale, Exeter, London Irish et les Wasps. En France, Montpellier, Bordeaux-Bègles et Castres sont déjà sûrs d’en être.

Les champions du monde springboks pour bouleverser les hiérarchies

Déjà la référence des compétitions de clubs, la Champions Cup va encore monter d’un cran, l’année prochaine.

Au-delà de la mécanique sportive des qualifications, cette modification soulève toutefois des questions. Notamment celle des voyages. En URC, les équipes fonctionnent par mini-tournées : quand une équipe irlandaise, galloise, écossaise ou italienne se rend en Afrique du Sud, elle y reste plusieurs semaines pour affronter plusieurs provinces. Idem dans le sens inverse, les Sud-africains profitent de leur venue en Europe pour jouer plusieurs matchs. Tout cela afin de limiter les longs voyages (onze heures de vol entre Dublin et Johannesbourg, par exemple). En Coupe d’Europe, selon la logique des conférences où chaque club affronte une équipe de chaque autre championnat, ce schéma serait impossible. Une contrainte, donc. Mais la perspective d’explorer de nouveaux territoires mais aussi de renouveler les hiérarchies et les affiches, sur la scène de la Champions Cup, présentent de nombreux intérêts. Ils sont économiques et sportifs. Irlandais et Français, maîtres en Europe vont bientôt se confronter chaque année aux champions du monde sud-africains, via leur club. Alléchant, c’est peu de le dire.

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Les commentaires (1)
jmbegue Il y a 1 année Le 27/05/2022 à 13:43

Je ne partage pas du tout votre enthousiasme.
Je pense aux équipes françaises qui ont déjà un rythme infernal entre le top 14, la coupe d'Europe et pour certains les matches de l'EDF.
On va leur rajouter des voyages A/R de plus de 30 heures minimum en comptant les accès aéroport, les transferts, les transits.
C'est démentiel pour les joueurs !!!