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Rédemption attendue pour Massy en demi-finale retour de Nationale face à Albi

Par Guillaume CYPRIEN
  • Rédemption attendue pour Massy en demi-finale retour de Nationale face à Albi
    Rédemption attendue pour Massy en demi-finale retour de Nationale face à Albi DDM - EMILIE CAYRE
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Tétanisés par l’enjeu, les Massicois sont complètement passés au travers de la première manche. Ils veulent retrouver tout leur allant.

Pour les Massicois, dans le fond, au moment d’aborder ce match retour, l’écart subi des douze points n’est pas leur plus grosse préoccupation. Il ne leur sert plus à rien de compter. Douze points de retard en demi-finale, c’est tout un monde à traverser, des bottes de sept lieues à enfiler pour une course immense à mener sur la distance d’un sprint, et dont on ne se relève qu’une fois la ligne d’arrivée passée. Suis-je devant, suis-je derrière ? Les Franciliens s’ils ont le bonheur de prendre les devants, regarderont la photo finish pour le savoir. Ils savent que c’est jouable, ils l’ont déjà fait, des équipes à prétention sont reparties depuis Ladoumègue en accusant des défaites sévères.

Mais ce qu’ils ne savent pas, leur interrogation fondamentale qui leur a fait monter des larmes de colères en séance vidéo, la grande inconnue dont ils ne pensaient pas qu’elle grèverait à ce point leur production, se tapisse aux tripes dans des contre-plis sournois. « La peur de perdre », l’a dénommée leur entraîneur Jean-Baptiste Dimartino, complètement déconfit par la pauvre production de son équipe au moment de la décision finale. Les Massicois seront-ils à nouveau gênés par l’enjeu à ce point de livrer un deuxième non-match, de balbutier fébrilement tout ce qu’ils avaient créé d’autorité jusque-là, ou joueront-ils libérés, avec toutes les armes et toutes leurs munitions ? C’est pour eux la grande interrogation à faire exploser en mille morceaux dès les premières secondes de jeu.

Grenod pour sauter plus haut ?

Dans sa structure, sur les rapports de force entre les deux formations, la première manche livrée à Albi s’est déroulée selon ce qu’en disaient les oracles. Les Massicois très supérieurs en mêlée fermée, et les Albigeois en touche, se sont rendus la pareille dans l’exécution de leur conquête. Il n’y a pas tellement de raisons que cela change, même si les Massicois devraient titulariser en troisième ligne Jean-Baptiste Grenod, comme ils avaient hésité à le faire la semaine dernière, pour apporter un peu de hauteur à leur alignement. Leur capacité à titulariser une nouvelle première ligne complète devrait les aider aussi à enfoncer encore le clou en mêlée fermée.

Mais par-delà ces rapports de force établis, les Franciliens chercheront à faire valoir leurs droits dans une forme de rugby offensif et débordant, sans céder à la panique. Ce sera vrai en attaque, ce sera vrai en défense. Quatre cartons jaunes récoltés à Albi ? Une séquence complète de dix minutes passées à treize contre quinze ? Et ceci au prétexte que le demi de mêlée albigeois a feinté trois fois de jouer vite, pour mettre trois fois les Franciliens hors-jeu ? La ficelle a été tellement grosse qu’elle a révélé un manque total de lucidité. Dans l’équipe qui jouera dimanche soir, il y aura des ajustements par rapport à celle qui s’est perdue au stadium. À l’ouverture, Juan Kotze devrait être choisi pour conduire plus sobrement les opérations. « Mais ce n’est pas une question de joueurs, c’est une question d’état d’esprit, clame Jean-Baptiste Dimartino. Pour l’instant, on a goûté au revers de la médaille. Les joueurs ont tellement envie de monter ensemble en Pro D2, qu’ils se sont mis une pression excessive sur les épaules. Il faut revenir à notre rugby, et à rien d’autre. »

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