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Champions Cup - Jonathan Danty n’avait jamais vu ça

Par Simon VALZER
  • Le centre tricolore, Jonathan Danty, a été touché par le soutien populaire qu’il a reçu avec ses coéquipiers.
    Le centre tricolore, Jonathan Danty, a été touché par le soutien populaire qu’il a reçu avec ses coéquipiers. Midi Olympique - Midi Olympique
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Le centre tricolore, Jonathan Danty, a été touché par le soutien populaire qu’il a reçu avec ses coéquipiers.

En quatorze années de rugby pro, Jonathan Danty a connu plus d’une fois l’ivresse d’un titre et la ferveur du public reconnaissant. Avec le titre du Stade français en 2015, au terme d’une phase finale mémorable. Deux ans plus tard, en Challenge européen avec cette même équipe parisienne. Cette année, il a signé le grand chelem avec les Bleus. Les titres, Jonathan Danty connaît donc bien. Et pourtant, ses yeux brillaient à la sortie du hall de l’aéroport La Rochelle-Ile de Ré, aux alentours de 5h30 du matin.

Et ce, malgré la fatigue, le match contre le Leinster et les célébrations qui ont duré depuis le stade Vélodrome jusque dans l’avion : « On s’attendait à ce qu’il y ait du monde à l’aéroport, mais pas à ce point-là. Il est 5h30, donc on s’était dit que les supporters étaient rentrés chez eux. Mais finalement, ils sont là. On est très content mais on aura plus de temps pour partager cette victoire avec eux demain (dimanche), sur le port. » Le centre des Bleus sait de quoi il parle. La saison dernière, il avait déjà assisté en témoin éxtérieur au spectacle du Vieux Port de La Rochelle gavé de supporters venus fêter le retour de leurs héros malheureux qui avaient perdu deux finales, en Champions Cup et en Top 14, contre le Stade toulousain. À chaque fois, les supporters avaient ravalé leur déception et gagné le Vieux Port pour célébrer leurs joueurs.

« Ça va être la folie ! »

Voilà pourquoi le centre international avait une petite idée de ce qui l’attendrait aux alentours de 19 heures : « Je pense que ça va être sympa ! (rires) Je pense que je vais connaître un truc que je n’ai jamais connu ! Ça va être la folie ! », nous confiait-il en descendant de l’avion. Et il avait raison. Car c’est bien une douce folie qui s’empara du Vieux Port de la Rochelle ce dimanche en fin d’après-midi, quand le bus arriva sur les quais.

Comblé, comme ses coéquipiers, le Tricolore voulait savourer le moment. Et au fond de lui, il était soulagé d’avoir décroché ce titre qui effaçait l’immense déception de la saison passée : « Comme tous les joueurs, comme le président, comme toute la ville, je suis extrêmement fier. La ferveur est là, comme je l’ai appris depuis que je suis arrivé. Il est 5h30, on a des supporters qui viennent nous accueillir à l’aéroport, c’est le premier titre du club mais je souhaite qu’il y en ait d’autres…  Cela tombe bien, le Stade rochelais reste en course pour valider sa qualification en phases finales de Top 14. Lesquelles pourraient mener vers une nouvelle revanche, cette fois pour soulever le précieux Bouclier de Brennus…

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