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Top 14 - L’Arena était en feu pour la dernière journée !

  • Dans les gradins de Paris-La Défense une marée de drapeaux ciel et blanc ainsi que rouge et noir s’est agitée lors de la dernière journée de Top 14 entre Racingmen et Varois.
    Dans les gradins de Paris-La Défense une marée de drapeaux ciel et blanc ainsi que rouge et noir s’est agitée lors de la dernière journée de Top 14 entre Racingmen et Varois. Photo Julien Poupart
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Pour ce « huitième de finale » entre le Racing 92 et Toulon, dimanche soir, la Paris-La Défense Arena avait revêtu ses plus beaux habits. Quelle soirée, ma bonne dame !

Quelle ambiance pour ce match de la « muerte », dimanche soir ! Et quelle folie ce fut, à l’Arena ! Pour mesurer ici le chemin parcouru, il faut au préalable remonter le temps : en 2013, Jacky Lorenzetti achetait donc un morceau de terrain niché juste derrière la Grande Arche de la Défense avec dans l’idée, et pour une enveloppe globale de 350 millions d’euros, d’y construire une immense salle de spectacle. Aux premiers jours de la conception du projet, un toit rétractable avait même été envisagé. Pourtant, l’architecte Christian de Portzamparc dut faire ici machine arrière, le coût de cette option (20 millions d’euros) ayant été jugé prohibitif.

Mais dans les Hauts-de-Seine, on dit souvent que le plus dur, dans l’histoire de l’Arena, fut probablement de convaincre du bien-fondé du projet l’ultra traditionaliste World Rugby, laquelle ne vit d’abord pas d’un bon œil le fait que l’on puisse pratiquer la balle ovale en « indoor » tous les jours de l’année. Passé les premiers doutes, les dirigeants de l’institution internationale accédèrent finalement au souhait des responsables du Racing 92, exigeant seulement que le toit de la salle (aussi lourd que la Tour Eiffel !) soit situé au minimum à 40 mètres de hauteur.

Au sujet de son géant de béton, Jacky Lorenzetti nous expliquait un jour : « Investir des millions dans une équipe de rugby pour jouer seize matchs par saison à domicile, ce n’est pas rentable. Sauf si on attire plus de public. L’Arena n’est donc pas un stade mais une salle où le rugby sera un spectacle comme un autre. À Colombes, nous avions sept mille spectateurs en moyenne. On vise à terme trente mille pour le rugby et des recettes qui passeraient de trois à onze millions d’euros pour le Racing. » 

Près de vingt-cinq mille spectateurs !

Cinq ans après le premier match disputé par les Ciel et Blanc à Nanterre, le club des Hauts-de-Seine n’a évidemment pas encore atteint le seuil espéré des 30 000 spectateurs par match mais, en comparaison aux funestes affluences qui avaient cours à Colombes, le chemin parcouru est immense : dimanche soir, ce sont près de 25 000 spectateurs qui assistaient donc à ce choc de la dernière journée de Top 14 entre Varois et Racingmen.

Les supporters toulonnais ont aussi mis le feu à l'Arena.
Les supporters toulonnais ont aussi mis le feu à l'Arena. Photo Julien Poupart

Plus de 1 000 Toulonnais avaient ainsi rejoint les Hauts-de-Seine quand le reste de l’assistance, Parisiens ou assimilés, avait tourné le dos à un ciel d’orage pour se réfugier dans les gradins de Paris-La Défense-Arena. L’ambiance ? Elle fut belle, parfois bouffie d’angoisse, souvent faite de cris ou de chants mais toujours colorée d’une marée de drapeaux Ciel et Blanc pour la plupart, Rouge et Noir quand le Rct avançait à l’impact par l’intermédiaire de Facundo Isa ou Duncan Paia’aua.

Au crépuscule de la rencontre, les Racingmen, enfin libérés, tombaient dans les bras les uns des autres quand les Toulonnais, épuisés par cette saison étrange, s’effondraient ici et là, morts de fatigue sur la pelouse de l’Arena…

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