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Top 14 - Racing 92 : sans puissance, la maîtrise n’est rien

  • Les Franciliens ont parfois été en souffrance en mêlée fermée.
    Les Franciliens ont parfois été en souffrance en mêlée fermée. Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Quand bien même les Racingmen ont semblé mieux maîtriser leur rugby en première mi-temps, ils n’ont rien pu faire face à la puissance conjuguée à la vitesse des Bordelais.

Le rugby n’est pas qu’une affaire de puissance, ni de vitesse. Mais quand même… Le Racing 92 a bien failli le prouver dimanche soir sur la pelouse de l’Union Bordeaux-Bègles. Parfois secoués en mêlée, souvent en difficulté dès lors que les Bordelais ont réussi à élever le rythme de la rencontre - en témoigne le premier essai de l’UBB sur une initiative du demi de mêlée Maxime Lucu jouant rapidement une pénalité - les joueurs de Laurent Travers ont tenté tant bien que mal de conserver de la maîtrise. La stratégie s’est révélée payante durant les quarante premières minutes.

La raison ? La charnière composée de Nolan Le Garrec et Ben Volavola a souvent réussi à mener le tempo, à imposer un rythme convenant mieux aux Franciliens qu’à leur adversaire d’un soir. La raison ? Ils ont profité de la précipitation des Bordelais, coupables de maladresses et de mauvais choix. Et quand les Racingmen jouent à leur façon, ils en imposent. Au point d’entretenir l’espoir d’une éventuelle qualification.

À la pause, ils menaient au score (8-10). Sans que personne n’y trouve rien à redire. L’ancien sélectionneur du XV de France Marc Lièvremont, consultant pour Canal + y voyait même un signe malgré l’étroitesse du score, soulignant tout de même qu’avec « un peu plus de précision, les Bordelais auraient pu tout autant être en tête au tableau d’affichage. »

Des leçons à tirer

Malheureusement pour les joueurs de Laurent Travers, cette précision, les Bordelais l’ont trouvé en seconde période. Et quand la précision se conjugue avec la puissance et la vitesse, forcément, ça fait mal. Très mal. Après que Seuteni ait privé le Racing de l’avantage au score (15-13, 47e), l’image du troisième essai est symptomatique de ce constat.

Une troisième réalisation née d’une ultra-domination en mêlée fermée, l’arbitre de la rencontre offrant un avantage aux partenaires de Jalibert, avant de voir les Bordelais dérouler le rugby qui fut le leur en début de saison. Conséquence ? Trois essais inscrits en onze minutes sans que le Racing 92 ne puisse rien. La suite ? Elle a ressemblé à une partie de flipper où les Franciliens ont souvent rebondi sur le mur de l’Atlantique, dense et imposant.

Avant ce match de barrage, le Racing 92 s’était rassuré et pensait avoir fait taire les critiques sur le manque de densité de son paquet d’avants et cette carence en férocité dans les instants les plus chauds que sont les phases finales. « Mourad (Boudjellal, ancien président du RC Toulon) a déclaré qu’il nous trouvait un peu léger devant et qu’il fallait qu’on mange, avait même souri en amont de la rencontre Wenceslas Lauret. Alors, on a bien mangé. »

Visiblement, pas assez… Les vingt dernières minutes de la rencontre face à Toulon, ayant offert la qualification au club du président Lorenzetti, n’ont pas réussi à masquer les difficultés rencontrées tout au long de la saison. Le Racing devra, comme à l’issue de la précédente saison, en tirer des leçons.

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