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Un centenaire bien portant pour l'Union Sportive Olympiade Massif-Central

Par Guillaume Cyprien
  • Un centenaire bien portant pour l'Union Sportive Olympiade Massif-Central
    Un centenaire bien portant pour l'Union Sportive Olympiade Massif-Central J-L Verdier - J-L Verdier
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Le club parisien va célébrer son centenaire. Bien ancré en fédérale 3, il va conservé tout son dynamisme.

Les dirigeants de l’Union Sportive Olympiade Massif-Central (USOMC) rassembleront bientôt tous leurs licenciés, actuels ou anciens, pour célébrer le centenaire de leur club si atypique. Les festivités se dérouleront sur deux journées, les 25 et 26 juin. Avec le Puc et le Scuf, les deux autres associations parisiennes qui ont déjà dépassé ce cap de la centaine d’années d’existence, le « Massif » partage une légitimité de vieille dame.

À quoi il ajoute la particularité d’être né de la réunion de deux horizons bien différents, le côté Auvergnat pour ses origines les plus lointaines, qui fusionna ensuite avec un cousin basco-béarnais. Nous étions en 1988, et après plusieurs saisons de nomadismes sur les stades parisiens, les Auvergnats décidèrent d’unir leur force avec les basco-béarnais de l’As Olympiades, qui vivaient dans le XIIIe arrondissement. Deux régions aux accents si lointains se réunissaient alors pour le meilleur, et pour le meilleur.

Camdeborde et les autres

Cette réunion entre les chanteurs du Sud-Ouest et ceux qui tenaient les cafés de Paris – Louis Bonnet, le premier président du Massif en 1922, était également le créateur de l’Auvergnat de Paris – a toujours produit des associations humaines fécondes. Le Béarnais Yves Camdeborde, l’inventeur de la Bistronomie, y a joué jusqu’au milieu des années 90. Privilège de cette époque, les joueurs allaient souvent dîner à la Régalade, son premier bistrot à Paris.

Aujourd’hui, le club parisien a retrouvé une énergie de jeune premier. Il est même devenu l’un des plus importants d’Ile-de-France, en termes de licenciés. Il est fréquenté par six cents membres, dont deux-cent-cinquante à l’école de rugby, et soixante-dix bénévoles qui font tourner la baraque. Il est revenu en fédérale 3 depuis cinq ans après quelques allers-retours depuis la division d’honneur. Il a même joué un trente-deuxième de finale cette saison, renouant avec une certaine efficacité sportive.

Et après toutes ces années, fidèle à son histoire, son président Géraud Larroumets, qui vient du Cantal, et sa vice-présidente Christine Rodriguez, qui vient des Pyrénées-Atlantiques, incarnent toujours ses deux pôles d’origine. Ils présideront tous les deux le grand repas du centenaire, qui aura lieu le samedi 25 juin, avant des matchs, une soirée bodega, et un défilé dans les rues du XIIIe arrondissement. Une santé de jeune homme !

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