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Vincent Brehonnet (co-entraîneur de Rennes) : « L’aboutissement de tout un projet »

Par Propos recueillis à Valence-d’Agen par Philippe ALARY
  • Vincent Brehonnet (co-entraîneur de Rennes) : « L’aboutissement de tout un projet »
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Associé de « Mika »Tuugahala au sein du staff piloté par Kévin Courtiès, Vincent Bréhonnet est un technicien comblé. Morceaux choisis.

Que ressentez-vous à ce moment précis, suite à ce succès dont le scénario n’était pas écrit d’avance ?

C’est historique, tout simplement ! Les gars se l’étaient promis en début de saison sans pour autant baliser de façon stricte le déroulement de celle-ci. Il y a eu des contre-performances, des matchs perdus de peu en fin de rencontre, mais, inversement, le groupe est monté en puissance, sans que son enthousiasme ne soit plus douché que cela.

Vous situez dans une logique d’exploit ou d’aboutissement, celui d’un projet sportif de longue haleine en l’occurrence ?

Il s’agit davantage d’un aboutissement. Mine de rien, notre poule aussi était relevée. Je me souviens notamment de cette défaite face à Périgueux. Chaque match a contribué à nous préparer au mieux. Le seul petit bémol, c’est notre propension à relancer l’adversaire de par nos propres erreurs. Voilà en quoi cette finale est le reflet de la saison.

Ce groupe que vous évoquez, vous le qualifieriez comment ?

Il est génial ! L’abnégation défensive incroyable dont il a fait preuve aujourd’hui encore reflète parfaitement l’état d’esprit qui règne en son sein. La solidarité, le respect des uns envers les autres, autant de facteurs qui expliquent sa victoire.

Comment se répartissent les rôles au sein du staff ?

Kévin (Courtiès, N.D.L.R.), le manager en charge du projet de jeu, garde également un œil sur la touche. En charge des avants, "Mika" (Tuugahala) est aussi le préposé à la défense. De mon côté, je m’occupe plus spécifiquement des trois-quarts. Nous passons énormément de temps ensemble.

Cette double accession, vous y avez pensé quand ?

En finissant en quatrième position de notre poule, nous nous sommes dit : "Maintenant, tout est possible". Je ne sais pas si l’on peut parler de match-référence, mais il est clair qu’après le huitième de finale aller face à Fleurance, nous avions prouvé certaines choses en termes de vitesse et de dextérité.

Plutôt chasseur que chassé, tout de même ?

Oui, sachant qu’une finale, c’est souvent du 50-50. La production de jeu n’a pas été extraordinaire, mais cela n’a guère d’importance.

Que va représenter ce titre, le tout premier en sénior masculin, pour la Bretagne ?

J’espère que les gens, du sud-ouest ou d’ailleurs, vont nous voir comme une vraie région de rugby ! Avec une culture bien spécifique. Je ne sais pas si la comparaison avec Vannes est pertinente, chaque histoire se construit dans un contexte différent.

Et maintenant, la Nationale, soit un nouveau départ dans l’inconnu ?

Nous savons d’où nous venons et où nous allons ; c’est-à-dire dans un très beau championnat. Aujourd’hui, nous venons de jouer face à la meilleure équipe de la division. Nos valeurs d’humilité et d’ardeur au travail resteront les mêmes. À nous de faire de notre stade une place forte, difficile à prendre.

Longtemps, les féminines du Stade Rennais ont occupé la tête de gondole. Était-ce paradoxal voire dur à vivre ?

Non, pour les avoir entraînées, je le vivais fort bien (rires). Hommes ou femmes, il faut du temps, de la patience. Elles continueront d’exister, nous aussi.

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