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Top 14 - Guilhem Guirado : « C’est le bon moment pour partir »

Par Midi-Olympique
  • Guilhem Guirado : « C’est le bon moment pour partir »
    Guilhem Guirado : « C’est le bon moment pour partir » Icon Sport - Icon Sport
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Guilhem Guirado va connaître ses dernières heures de rugbyman professionnel lors de ces phases finales. Le talonneur évoque ses ultimes ambitions, son état d’esprit actuel et cette saison si particulière qui va le voir quitter l’élite par la grande porte. Parole au champion.

« Les phases finales m’ont toujours animé et ont marqué une bonne partie de ma carrière. J’ai eu la chance de gagner des titres, c’est ce qui fait la force d’un joueur. Avec trois clubs différents en plus. Evidemment, cette phase finale n’est pas anodine. Car après, il n’y a plus rien. Je prête donc encore plus d’attention aux détails. J’essaye de ne pas trop en faire, de doser les émotions. Revivre ces moments, c’est ce qui m’avait donné envie de repousser mes limites.

Après ce que l’on a vécu avec la crise sanitaire et notre saison passée, je savoure de pouvoir y regoûter. Tout est réuni pour que ce soit un beau week-end, dans un stade qui m’est cher. Mais je me connais, je suis un compétiteur. Je vais mal le vivre si on perd. J’ai tellement besoin de gagner encore. Dans quelques années, je dirais peut-être le contraire. Je suis content et fier d’avoir remis le club au sommet du classement mais ça ne me satisfait pas.

Dès le premier rendez-vous des leaders, l’été dernier, j’avais senti que l’ambition était là. Après, je me blesse à la 1re journée alors que j’avais retrouvé l’appétit et de la fraîcheur… Je me suis posé un tas de questions. Je me demandais si j’allais revenir à un poste aussi exigeant. En plus, il y avait beaucoup de concurrence au poste… À un moment, tu es obligé de te questionner : est-ce que je n’ai pas fait l’année de trop, est-ce que je vais retrouver l’esprit de compétiteur ? C’est revenu alors que ce n’était pas facile : il y avait de la rotation, il a fallu que je m’adapte à un nouveau statut…

J’aurais mal vécu de ne plus être invité. Là, c’est le bon moment pour partir. 36 ans, c’est le bon âge. C’est ce que j’avais décidé quand j’avais signé. Il n’y avait pas eu de mystère ni de double jeu. J’ai eu une carrière assez riche, il est l’heure de tirer les dernières cartouches. »

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