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Top 14 - Castres : « Santi » Arata doit faire oublier Rory

  • Le demi de mêlée Santiago Arata conduira le jeu des Tarnais à Nice.
    Le demi de mêlée Santiago Arata conduira le jeu des Tarnais à Nice. Icon Sport - Icon Sport
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Le demi de mêlée de Castres Santiago Arata conduira le jeu des Tarnais à Nice. Dans l’ombre d’un Rory Kockott absent mais qui fut l’homme clé des dernières phases finales jouées par le CO.

La nouvelle – tellement prévisible qu’elle n’en est pas vraiment une – est tombée jeudi, au moment de l’officialisation des compositions d’équipe. Rory Kockott, le numéro 9 sud-africain double champion de France avec le CO, ne foulera pas la pelouse de l’Allianz Riviera. À 36 ans (il les aura le lendemain de la finale de Top 14), celui qui porte les couleurs du Castres olympique depuis onze saisons déjà est au soir de sa carrière de joueur et, si l’on s’en tient au strict critère de son temps de jeu, il a sans doute effectué cette année la saison de trop (606 minutes jouées).

Le staff a tranché et c’est l’Uruguayen Santiago Arata qui devrait débuter la rencontre vendredi soir, avec pour mission de faire oublier son emblématique prédécesseur. Car Kockott fut toujours l’homme des phases finales victorieuses du CO.

Enfiler tous les costumes

On se souvient ainsi de la finale de 2018 remportée face à Montpellier, où le Sud-Africain s’était imposé en véritable métronome du jeu tarnais ou, plus loin d’ici, de la finale de 2013 gagnée face au RCT durant laquelle l’international français (11 sélections) avait inscrit 13 des 19 points de son équipe (un essai, une transformation, deux pénalités). Globalement, on sait surtout à quel point Kockott savait faire déjouer ses adversaires en étant capable d’entrer dans leurs têtes pour les faire dérailler.

Pour Arata (puis Fernandez qui sera appelé à entrer en jeu), l’heure est venue d’enfiler tous les costumes qu’a su porter Kockott qui fut à la fois gestionnaire et dynamiteur. Santiago Arata comme Jérémy Fernandez portent leur part d’héritage : tous deux savent qu’ils reprennent le flambeau derrière un monument. « C’est un immense honneur de fréquenter Rory à l’entraînement. C’est le genre de joueur avec lesquels il y a toujours quelque chose à apprendre », confiait Arata au soir de sa première titularisation de la saison.

Même constat pour le jeune Fernandez : « Il m’a apporté beaucoup de choses, notamment une certaine régularité et un côté pénible. Attention, ce n’est pas péjoratif, car un demi de mêlée qui n’est pas pénible n’est pas bon un 9. Au fur et à mesure, il m’a aussi appris à gagner en précision et à rapidement switcher sur la prochaine action. Après avoir loupé un geste, il arrive tout de suite à sortir un autre geste magnifique. C’est ce que j’ai appris à son contact, il faut réussir à vite basculer. Et quand tu arrives à comprendre ça, tu arrives au niveau où il est maintenant. » Allez, messieurs, suivez le guide !

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