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Arata métronome, Marchand effacé : les notes de Castres - Toulouse

Par Nicolas Zanardi, David Bourniquel, Jérémy Fadat et Arnaud Beurdeley
  • Santiago Arata (Castres), face à Toulouse.
    Santiago Arata (Castres), face à Toulouse. Midi Olympique. - Patrick Derewiany.
  • Benjamin Urdapilleta et Julien Dumora ont été des artisans majeurs dans la victoire tarnaise
    Benjamin Urdapilleta et Julien Dumora ont été des artisans majeurs dans la victoire tarnaise
  • Gaëtan BARLOT (Castres), face à Toulouse.
    Gaëtan BARLOT (Castres), face à Toulouse. Icon Sport - Icon Sport
  • Tom Staniforth (Castres), face à Toulouse.
    Tom Staniforth (Castres), face à Toulouse. Midi Olympique. - Patrick Derewiany.
  • Romain Natmack (Toulouse), qui file à l'essai face à Castres.
    Romain Natmack (Toulouse), qui file à l'essai face à Castres. Midi Olympique. - Patrick Derewiany.
  • Julien Marchand (Toulouse), face à Castres.
    Julien Marchand (Toulouse), face à Castres. Icon Sport - Icon Sport
  • Selevasio TOLOFUA (Toulouse), face à Castres.
    Selevasio TOLOFUA (Toulouse), face à Castres. Icon Sport - Icon Sport
  • Julien Dumora (Castres), face à Toulouse.
    Julien Dumora (Castres), face à Toulouse. DDM - XAVIER DE FENOYL
Publié le Mis à jour
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Comme un symbole les champions de France 2018 ont montré le chemin de la finale à leur coéquipiers, Julien Dumora et Benjamin Urdapilleta ont pesé très lourd dans la victoire du CO. Côté toulousain, les cadres ont failli à l'image de Julien Marchand ou encore Antoine Dupont.

Les notes de Castres

1. Quentin Walcker (5/10)

Mis en difficulté par la masse de Faumuina en début de match, il s’est bien adapté en anticipant ses entrées, récupérant (certes à 8 contre 7) une pénalité précieuse à la 31e. Dans le jeu, il s’est démené, mais son activité ne fut pas toujours efficace avec notamment 3 plaquages manqués pour 4 réussis. Remplacé à la 50e par Wayan de Benedittis qui a également connu des difficultés face à son vis-à-vis Dorian Aldegheri.

2. Gaëtan Barlot (6/10)

S’il a manqué son premier lancer pour Staniforth et un ou deux autres en passant, on ne saurait décemment lui imputer l’intégralité des ballons perdus en touche par le CO, davantage imputables à des erreurs d’annonce. S’il a assuré quelques bons relais, il a toutefois quelque peu souffert au niveau des impacts ballon en main. Actif en défense jusqu’à sa sortie à la 66e, avant d’être remplacé par Paula Ngaumo.*

Gaëtan BARLOT (Castres), face à Toulouse.
Gaëtan BARLOT (Castres), face à Toulouse. Icon Sport - Icon Sport

3. Wilfrid Hounkpatin (5,5/10)

Mis en difficulté par Cyril Baille, il a été pénalisé à une reprise (16e). Même si on peut lui reprocher une tentative de offload un brin osée pour Vanverberghe (22e), il s’est avéré plutôt efficace au moment de porter le ballon, notamment dans les zones de marque. Replacé peu avant l’heure de jeu par Levan Chilachava, qui a contribué au sursaut de la mêlée castraise en fin de match mais fut aussi auteur d’une faute grossière dans un ruck à la 73e, heureusement sans conséquences.

4. Florian Vanverberghe (6/10)

À l’image de son équipe, il a semblé quelque peu attentiste en début de match, à l’image d’une montée peu tranchante sur l’essai de Lebel ou d’un en-avant au soutien de Hounkpatin (22e). Il a ensuite progressivement haussé le ton, notamment en défense, où il présentait le meilleur bilan individuel parmi les avants castrais (8 plaquages) avant sa sortie à l’heure de jeu. Remplacé par le vétéran Loïc Jacquet qui n’a pas laissé sa part aux chiens.

5. Tom Staniforth (6,5/10)

Pris par un écran malin de Rory Arnold sur l’essai de Lebel, l'Australien s’est malgré tout signalé par plusieurs bonnes charges ballon en main. Dans son rôle de capitaine de touche, il a soufflé le chaud et le froid, semblant manquer de solution face à la défense « en blocs » des frères Arnold. Reste que son engagement de tous les instants pèse finalement bien peu face à la faillite de l’alignement tarnais, à l’image de la saison du CO.

Tom Staniforth (Castres), face à Toulouse.
Tom Staniforth (Castres), face à Toulouse. Midi Olympique. - Patrick Derewiany.

6. Mathieu Babillot (6/10)

Auteur d’une magnifique passe après contact pour Ben Nicholas qui montra la voie alors que ses coéquipiers étaient encore dans le dur, il n’a pas forcément brillé das son secteur de prédilection du jeu au sol, en se voyant même pénaliser à la 33e pour un soutien illégal sur Staniforth. Toujours lucide dans ses choix (à l’image de cette pénalité tentée à la 39e), il fut remplacé dans les dernières minutes par Ben-Nicholas.

7. Nick Champion de Crespigny (4/10)

Flirtant parfois avec l’excellence durant la phase régulière, le flanker australien a livré une de ses prestations les plus ternes de la saison. Il fut certes très propre sous les renvois toulousains et dans ses déblayages, mais globalement trop neutre et transparent pour peser dans un match de ce calibre, d’autant qu’il termina le match dans le rôle de numéro 8. Une des relatives déceptions de la rencontre, qui se doit une revanche en finale.

8. Teakiri Ben-Nicholas (5/10)

Tout au long du premier acte, le numéro huit castrais a fait preuve d’une drôle d’inconstance. Très (trop) attentiste d’entrée de jeu sur l’essai de Lebel, auteur d’une passe en-avant pour Nakosi alors qu’une occasion d’essai très nette se dessinait pour le CO, pénalisé pour un plaquage à retardement sur Dupont à la 22e, il a toutefois compensé ses erreurs par un bon contest (20e) et un superbe contre sur un lancer toulousain dans les 22 mètres tarnais (22e). Remplacé à la 52e par un Baptiste Delaporte égal à lui-même, en poison permanent pour l’attaque adverse.

9. Santiago Arata (7/10)

Rate une passe facile vers Urdapilleta qui conduit au terme de la première séquence construite du CO (24e). Parfois un peu lent dans l’animation, mais ne laisse jamais sa part aux chiens en défense (cinq plaquages à la mi-temps, meilleur total des trois-quarts castrais). Il inscrit le premier essai du CO sur un exploit personnel en se faufilant dans un trou de souris en tout début de deuxième mi-temps sur un exploit personnel au près où il sembla se faire mal à une épaule. Remplacé par Jérémy Fernandez (50e).

10. Benjamin Urdapilleta (6/10)

Il déjoue un peu sur le début de match. Néanmoins, il réussit une pénalité lointaine et pas évidente pour inscrire les premiers points des siens (20e). Efficace face aux poteaux. Trouve un 50:22 magnifique pour donner de l’air aux siens à la 76e. Et il enchaîne avec une passe au pied millimétrée dans le dos de la défense pour offrir à Dumora l’essai de la gagne !

Benjamin Urdapilleta et Julien Dumora ont été des artisans majeurs dans la victoire tarnaise
Benjamin Urdapilleta et Julien Dumora ont été des artisans majeurs dans la victoire tarnaise

11. Filipo Nakosi (5/10)

Le plus actif des trois-quarts tarnais balle en main en première période. Il a beaucoup tenté mais s’est heurté à la très bonne défense toulousaine sans parvenir à la breaker. Il s’est éteint petit à petit au fil du match.

12. Vilimoni Botitu (4/10)

Très mauvais choix sur la plus grosse occasion d’essai castraise de la première période (37e). Plus discret offensivement qu’à l’accoutumée, il s’est appliqué à défendre avec son engagement habituel.

13. Thomas Combezou (5/10)

« Zouzou » a fait du Combezou. Discret dans le travail de l’ombre, on l’a vu au four et au moulin en défense et dans la construction du jeu où il s’est beaucoup proposé. Las, son activité n’a pas toujours été récompensée et il a même été pénalisé deux fois. Remplacé par Adrea Cocagi (47e).

14 : Geoffrey Palis : (7/10)

Il lance son match sur un gros plaquage sur Jelonch. Coupable d’une faute évitable dans les 22 mètres toulousains par excès d’engagement (18e). Très bon plaquage à la 33e pour annihiler une action d’essai. À deux doigts d’inscrire le premier essai des siens juste avant la mi-temps où, sur une passe au pied d’Urdapilleta, il ne parvint pas à contrôler suffisamment le ballon au moment de l’aplatir. Une relance osée à la 55e qui a mis son équipe sous pression. Va gagner un coup d’envoi précieux dans les airs (60e).

Essai refusé à Palis et à Castres !! ?

Les Castrais sont très surpris par la décision ! #COST pic.twitter.com/YbjA4iRwHH

— Canal Rugby Club (@CanalRugbyClub) June 17, 2022

15 : Julien Dumora (6,5/10)

Coupable d’un en avant évitable sur un ballon haut de Dupont (15e). Pour le reste, il a livré une partie plutôt propre. Il a essayé de relancer (cinq charges, deux défenseurs battus, 27 mètres parcourus) mais la défense toulousaine s’est montrée vigilante. Il sort du bois à la 77e sur une passe au pied d’Urdapilleta, pour offrir la victoire au CO !

Julien Dumora (Castres), face à Toulouse.
Julien Dumora (Castres), face à Toulouse. DDM - XAVIER DE FENOYL

Les notes de Toulouse

1. Cyril Baille : 6/10

Comme à son habitude, notamment grâce à sa capacité de déplacement, il a eu beaucoup d’activité, notamment en défense. Huit plaquages durant les quarante premières minutes. En mêlée fermée, il a a su trouver de la stabilité, sans être réellement dominant sauf face à Chilachava où il a pris le dessus en seconde période. Il a notamment permis à son équipe de récupérer une pénalité à l’heure de jeu en prenant le dessus sur son vis-à-vis Chilachava. Une pénalité qui a permis au Stade toulousain de reprendre l’avantage au score (16-18). Il a été remplacé par David Ainu’u (66e).

2. Julien Marchand : 3/10

Il a été précieux pour lancer la machine dans le jeu au près en début de match, mais il a perdu un lancer par manque de hauteur et de coordination avec son sauteur (24e). On retiendra surtout de son match ce geste grossier lui a valu un carton jaune (38e) et a pénalisé son équipe. Globalement, il n'a pas su peser comme à son habitude. 

Julien Marchand (Toulouse), face à Castres.
Julien Marchand (Toulouse), face à Castres. Icon Sport - Icon Sport

3. Charlie Faumuina : 6/10

Même si il a souffert de la chaleur, il a beaucoup défendu. Huit plaquages à son actif uniquement lors des quarante premières minutes. Au total, il est crédité de 11 plaquages, ce qui est un belle performance pour un pilier droit de fort tonnage. Son assise en mêlée fermée a été globalement précieuse. Evidemment, il a souffert en infériorité numérique en raison du carton jaune de Rory Arnold et a concédé une pénalité (31e). Coupable d’un plaquage haut sous les poteaux offrant trois points facile à Benjamin Urdapileta (39e), il a été remplacé par Aldegheri à la 49e minute.

4. Rory Arnold : 4/10

Il a touché beaucoup de ballons, bien au-delà de ceux pris dans l’alignement. Il a même plusieurs fois servi de relais pour jouer en redoublé. En défense, il a volé un ballon en premier d’alignement en première période. Malheureusement pour lui, il a écopé d'un carton jaune préjudiciable. Globalement, il a manqué de percussion et peut-être de fraîcheur sur la seconde période.

Rory Arnold prend un carton jaune pour un plaquage haut ! ?#COST pic.twitter.com/ZoUdE1LYCW

— Canal Rugby Club (@CanalRugbyClub) June 17, 2022

5. Ritchie Arnold : 5.5/10

Quelques bonnes charges au ras. Un ballon perdu au contact (16e). Mais il a souvent, comme son frère, servi de pivot et fait admirer sa gestuelle. En revanche, il a su combler quelques brèches grâce à sa capacité de déplacement. Huit plaquages au total avant de quitter la pelouse. Il a été remplacé par Meafu à la 52e minute qui a apporté de la puissance dans ses percussions. C’est après une de ses charges que les Castrais se sont mis à la faute, offrant à Ramos la possibilité pénalité de la gagne (73e).

6. Anthony Jelonch : 4/10

Comme lors de ses dernières sorties, il n’a pas franchement maîtrisé son sujet. Certes, il a volé un ballon en touche positionné en premier sauteur dès le début de la rencontre (6e). Mais il a d’abord raté un plaquage sur Babillot (10e) qui aurait pu amener un essai Castrais. Il a raté une réception sur un renvoi. Il a commis une faute en restant dans la zone plaqueur-plaqué (70e) et offert trois points à Benjamin Urdapileta, ce dernier redonnant l’avantage à son équipe à cet instant de la rencontre (19-18).

7. Rynhardt Elstadt : 4/10

Efficace et actif, il a été crédité de douze plaquages en première période. Mais il n’a pas eu son rayonnement habituel. Il est notamment coupable sur l’essai du demi de mêlée castrais Arata en début de seconde période. En partant trop vite sur l’extérieur, il ouvre la porte à l’Uruguayen qui allonge son bras pour donner l’avantage à son équipe à cet instant de la partie (43e). Sans doute par manque de fraîcheur, il a aussi manqué de précision sur les phases de combat au sol. Un exemple ? Peu efficace sur un soutien offensif, il a permis à Babillot de contester le ballon (20e).

8. Selevasio Tolofua : 3/10

A l’exception de ce double plaquage avec Antoine Dupont sur Staniforth, ce dernier prenant une belle reculade et concédant une pénalité (33e), il s’est révélé d’une discrétion absolue. Crédité de six plaquages, il en a raté quatre. En attaque, on ne l’a quasiment pas vu. Aucun ballon porté durant les quarante premières minutes. Il a d’ailleurs été remplacé pour permettre à Mauvaka de suppléer Marchand durant le carton jaune. Avant d’être définitivement remplacé par Flament à la 49e minute.  

Selevasio TOLOFUA (Toulouse), face à Castres.
Selevasio TOLOFUA (Toulouse), face à Castres. Icon Sport - Icon Sport

9 – Antoine Dupont : 3/10

Certes, il a dynamité l’entame de la rencontre avec une une pénalité vite jouée d’entrée, avant d’accélérer sans cesse le jeu sur l’action qui a mené au premier essai de Lebel. Mais, après un bon premier quart d’heure, le capitaine des Bleus s’est peu à peu éteint. Auteur d’une faute largement évitable (35e) puis d’un dégagement contré dans la foulée, il est apparu émoussé physiquement et constamment sous pression. S’il a remis les choses dans l’ordre peu avant l’heure de jeu, il n’a ensuite pas été en réussite sur son coup de pied qui a fini en ballon mort (65e). Trop gourmand également sur le dernier temps fort toulousain, sur lequel il a commis un en-avant. Il n’a vraiment pas eu son rayonnement habituel.

 

10 – Romain Ntamack : 6/10

Malgré un drop raté (13e) et une pénaltouche non trouvée, il a globalement bien géré la première mi-temps. Rassurant sous les ballons hauts, la longueur de son jeu au pied a souvent soulagé les siens. Et c’est sur une de ses inspirations que le Stade toulousain s’est relancé à la 47e minute, puisqu’il a réalisé un exploit personnel pour aller un essai en coin. Un vrai patron. Par son autorité et son assurance, avec plusieurs autres interventions positives, il a clairement replacé son équipe dans le sens de la marche. Mais cela n’a pas suffi...

Romain Natmack (Toulouse), qui file à l'essai face à Castres.
Romain Natmack (Toulouse), qui file à l'essai face à Castres. Midi Olympique. - Patrick Derewiany.

11 – Matthis Lebel : 6/10

Quel début de match ! Il a effectué une première percée dès la 1e minute, mais a été repris à quelques mètres de l’en-but. Une poignée de secondes plus tard, il s’offrait un nouveau raid pour, cette fois, inscrire le premier essai du match. Moins en vue ensuite, il a pourtant encore trouvé un intervalle en début de deuxième période, quand son équipe était réduite à quatorze. Il fut globalement intéressant ce vendredi soir, avant de céder sa place dans les ultimes minutes.

Quelle entame de match du @StadeToulousain \ud83d\ude2e\u26a1

Matthis Lebel inscrit le 1er essai du match sur un exploit individuel ! \ud83c\udf2a#COST pic.twitter.com/ZlphOxXKDp

— Canal Rugby Club (@CanalRugbyClub) June 17, 2022

12 – Pita Ahki : 5/10

Même s’il ne fut pas flamboyant et a commis un en-avant pas évident (30e), il fut plutôt propre, même dans la période difficile des siens. Servi en point de fixation, il a toujours avancé au contact et fut efficace en défense. Mais, en fin de rencontre, il a lui aussi commis un en-avant très inhabituel et ne fut pas assez influent.

13 – Pierre Fouyssac : 4/10

Très discret avant la pause, il s’est contenté de défendre et n’a pas pris d’initiatives sur le plan offensif. Mais il a été davantage entreprenant après le retour des vestiaires, avec notamment plusieurs retours à l’intérieur sur lesquels il a réussi à mettre ses adversaires sur le reculoir. Pas suffisant toutefois pour le rendre dominant. 

14 – Juan Cruz Mallia : 3/10

Très actif en défense, comme à son habitude, il s’est beaucoup dépensé. Mais pas toujours à bon escient. Auteur d’un plaquage raté sur Nakosi (21e), sur l’action qui a conduit au carton jaune de Rory Arnold, il a été quasiment inexistant en attaque, puisqu’il n’a gagné aucun mètre.

15 – Thomas Ramos : 4/10

Une prestation contrastée pour lui. Comme toujours, l’arrière international a beaucoup tenté. Certes, avec parfois du déchet, comme ce coup de pied direct en touche en début de match. Mais il est aussi à créditer d’un énorme 50/22 (12e) et c’est surtout lui qui, avec Ntamack, a sonné la révolte en deuxième mi-temps, quand son équipe était menée de six points. Il a fait preuve d’audace dans ses relances et c’est lui qui a créé le décalage sur l’essai de son ouvreur. Mais son autre jeu au pied direct en touche, pour quelques centimètres, a coûté cher (69e) puisque le CO a repris l’avantage derrière. Trois minutes plus tard, il a loupé une pénalité à 48 mètres en face qui aurait permis de repasser devant.

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Les commentaires (1)
jackjour Il y a 1 année Le 18/06/2022 à 16:24

Toulouse a pêché par excès d'individualité. tous les joueurs ont tenté, mais le rugby se joue à 15, et lorsque l'on ne compte que sur la performance individuelle, les joueurs s'emoussent vite, et la défense prend le dessus. Mola a trop compté sur la peur que pouvait inspirer Dupont, par son jeu engagé et agressif ( dans le bon sens du terme), ce qui a fonctionné dans un premier temps, mais 80 minutes c'est long, et jouer avec autant d'explosivité, demande des temps de pause, et des relais pour mieux repartir, cela n'a pas été le cas. le jeu de Ntamak assez en retrait, ne permettait pas à Dupont de bénéficier de ces temps de pause.
les castrais l'ont bien compris, et ont su être patient, et attendre que les Toulousains se desunissent, et profitent de ces individualités vouées à l'échec grâce à leur défense. les castrais n'ont pas fait le match parfait, mais le match qu'il fallait faire, de l'engagement, de l'intelligence et de l'opportunisme. Liée à la réussite de Urdapilletta, un jeu collectif, ou le placement en Défense laissait peu de place à l'attaque toulousaine a fait la différence.