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Top 14 - Alexandre Ruiz (Montpellier), l’homme aux deux finales en trois jours

  • Dans le week-end, Alexandre Ruiz a connu deux finales : une avec Montpellier, l'autre avec Sète.
    Dans le week-end, Alexandre Ruiz a connu deux finales : une avec Montpellier, l'autre avec Sète. Icon Sport
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Dans le week-end, Alexandre Ruiz, entraîneur des rucks et de la discipline, a connu deux finales : une victorieuse avec Montpellier, une autre moins heureuse avec Sète.

Samedi soir, alors que les Montpelliérains n’en finissaient plus de s’enivrer et de s’enflammer sur la place de la Comédie, un des acteurs du sacre s’efforçait de garder les pieds sur terre. Pour Alexandre Ruiz, la saison n’était pas encore finie. Le week-end, non plus, d’ailleurs.

Il restait une finale à disputer pour le spécialiste des rucks et de la discipline. Moins de 48 heures après Montpellier à Saint-Denis, Sète, dont il entraîne les avants depuis deux ans, avait rendez-vous avec l’histoire, ce dimanche. À Saverdun, à 2 h 30 de route de la préfecture de l’Hérault, où le bouclier du championnat Honneur lui tendait les bras.

Dans l’euphorie générale des festivités montpelliéraines, l’ancien arbitre gardait le contact avec son adjoint et… père, Bruno Ruiz, à l’approche de l’événement : « Mon père vient de me dire que tout se passe très bien, les joueurs sont rentrés à l’hôtel, ils sont en train de manger, racontait, samedi soir, le technicien. J’ai bien profité de la soirée avec les amis proches et les joueurs vendredi soir. Là, je vais rentrer me reposer et je les rejoindrai demain. »

Avec l’intention d’être frais et fin prêt pour appréhender ce second sommet : « J’accorde de l’importance à cette finale. À mon sens, elle est aussi importante que la première. Un titre de champion de France, que ce soit en cadet, en réserve Troisième Série ou en Top 14, ça reste un titre de champion de France. »

« À 35 ans, j’ai deux ulcères »

Avec Sète, les sentiments entrent grandement en jeu : « D’un point de vue humain, cette histoire a énormément de valeur, reprend Alexandre Ruiz. Car c’est avec mon père. Il y aura aussi mon fils. Vivre ça à trois, c’est fort. J’accorde beaucoup d’importance à la vie de famille. En plus, il y a des joueurs que j’entraîne depuis mes débuts comme coach, il y a seize ans. Mon capitaine faisait notamment partie de la première équipe que j’ai coachée, en moins de 16 ans, à Frontignan. Tout ça a beaucoup de sens. »

Le rêve d’un doublé s’est finalement envolé, dimanche après-midi : dans l’Ariège, Sète s’est inclinée 19 à 6 face à Sévignacq, club des Pyrénées-Atlantiques. Passée la déception, Alexandre Ruiz a au moins enfin pu souffler après des centaines d’heures passées au bord des terrains de Top 14 et de championnat Honneur ces derniers mois : « à 35 ans, j’ai deux ulcères. Je vais essayer de les soigner. Heureusement, j’ai appris à gérer les émotions cette année. »

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