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Tournée d'été : difficile de juger ces Japonais...

Par Robert VERDIER
  • Michael Leitch est toujours là pour guider les Brave Blossoms. Face à l’Uruguay, le troisième ligne avait plus de sélections que l’ensemble de ses coéquipiers réunis.
    Michael Leitch est toujours là pour guider les Brave Blossoms. Face à l’Uruguay, le troisième ligne avait plus de sélections que l’ensemble de ses coéquipiers réunis.
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Les Japonais ont gagné leur deuxième test face à des Uruguayens limités. Seuls quatre joueurs de 2019 ont foulé le terrain.

Jamie Joseph a, enfin, mis son équipe titulaire sur le terrain. Au moins celle de 2022, car beaucoup de grands noms de 2019 étaient soit blessés, soit au repos. Seuls quatre joueurs de 2019 étaient sur le terrain : Inagaki, Leitch et Sakata, plus Horie sur le banc. Au début de ce second test contre l’Uruguay, Michael Leitch comptait à lui seul plus de sélections que ses quatorze coéquipiers. Neuf d’entre eux affichaient moins de quatre apparitions à leur actif.

Le résultat fut sans appel : 43-7 et six essais inscrits. En résumé, les Uruguayens n’ont pas existé. Balayés en mêlée (le pack nippon devenant petit à petit une valeur sûre à l’échelle mondiale), déboussolés devant la défense agressive mise en place par John Mitchell, ils ont été d’une grande faiblesse.

Au point que cela ne va pas permettre à Jamie Joseph de tirer beaucoup de conclusions positives de ce match. On a noté les bonnes prestations de Michael Leitch revenu à son meilleur niveau, de Dylan Riley au centre de l’attaque. On a remarqué la solidité du paquet d’avants et le nouveau numéro 8 Faulua Makisi, 24 ans seulement, arrivé des Tonga il y a 10 ans et pur produit de la formation japonaise. Dans ce match déséquilibré, on attendait mieux de la charnière Saito-Yamazawa qui suscite tant d’espoirs ou même de l’arrière Noguchi.

Indiscipline inhabituelle

Au contraire, on peut penser qu’en préparation des matchs contre la France, les séances vidéo vont être tendues pour corriger une indiscipline inhabituelle pour les Brave Blossoms qui ont concédé une kyrielle de pénalités, dont certaines totalement évitables. On a senti en fait une équipe rouillée par l’absence de matchs internationaux, bien loin de la belle machine de la Coupe du monde 2019. Aussi par l’absence de ces facteurs X qui avaient émerveillé il y a bientôt trois ans : Fukuoka (désormais retraité), Matsushima, Himeno ou Mafi.

Il sera intéressant de voir si les Yamazawa, Riley, Fifita et Makisi passeront le cap. Avec une surprise à venir pour l’équipe de France, une deuxième ligne de 2,02 mètres de moyenne chez les Brave Blossoms : Warner Dearns (au Japon depuis l’âge de 12 ans, son père ayant été entraîneur des NEC Green Rockets Tokatsu) et Sanaila Waqa, Fidjien au Japon depuis huit ans et qui a fêté sa première sélection ce week-end.

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