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Jamie Joseph (Japon) : « Attaquer, attaquer et attaquer encore… »

Par Marc Duzan
  • Jamie Joseph veut à tout prix attaquer face aux Bleus
    Jamie Joseph veut à tout prix attaquer face aux Bleus Icon Sport - Icon Sport
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Jamie Joseph (Sélectionneur du Japon) croit que le salut des siens passera par l’attaque et la vitesse. Ses hommes seront-ils à la hauteur de cet ambitieux plan de jeu ?

Qu’avez-vous changé dans votre équipe, par rapport au dernier match face à l’Uruguay ?

J’ai enfin pu faire entrer Wimpie Vanderwalt en deuxième ligne. Il avait été blessé durant de longues semaines et son retour est très important pour nous : avant d’affronter les Bleus, il était en effet nécessaire de densifier notre paquet d’avants. Notre flanker Warner Dreans (20 ans) revient également de blessure : il fait partie des joueurs qui montent, au Japon, et nous fera le plus grand bien à son entrée en jeu. En numéro 8, Tevita Tatafu (1,88 m et 128 kg), probablement notre joueur le plus puissant, revient également dans le quinze de départ.

Quel avis portez-vous sur les Français ?

Ces derniers mois, l’équipe de France est redevenue ce qu’elle était par le passé. Elle a battu logiquement la Nouvelle-Zélande, l’Irlande ou l’Angleterre et se présente désormais face à nous. Aux rugbymen japonais de répondre du mieux possible à cet énorme défi…

Quel est l’objectif, pour vous ?

Il faut élever le niveau, monter en pression et prouver que l’on peut rivaliser avec une équipe du premier tiers du classement mondial. Le problème, c’est que nous n’avons disputé que cinq ou six matchs depuis la dernière Coupe du monde de rugby. En ce sens, je ne sais pas trop dans quel état de forme seront mes joueurs, samedi après-midi.

Quels furent vos mots, dans la semaine ?

Je n’ai pas eu beaucoup de mots. J’ai simplement voulu par mes choix de sélection mettre la pression sur les joueurs avant cette rencontre, qui lance notre saison internationale ; il fallait les mettre en concurrence à tous les postes et c’est aussi la raison pour laquelle nous avions autant ouvert le groupe, lors de la double confrontation face à l’Uruguay. En clair, les joueurs qui m’avaient tapé dans l’œil au cours du championnat (League One) ont tous eu leur chance et l’auront encore.

À quel point la chaleur s’abattant sur Tokyo ces derniers jours vous a-t-elle handicapé, dans votre préparation ?

Nous n’avons pas laissé la chaleur de ces jours derniers nous dicter notre semaine d’entraînement et avons fait ce que nous avions à faire. Les garçons souffrent, c’est certain. Mais je pense que c’est encore plus dur pour les Français, qui n’y sont pas habitués. Samedi, nous devrons donc mettre le plus de vitesse possible dans notre jeu afin de faire courir au maximum ces solides Français. De leur côté, ils tenteront je pense de ralentir nos mouvements. On verra qui l’emporte…

Quelle sera la clé de cette rencontre, à vos yeux ?

La première chose concerne la conquête : si nous parvenons à rivaliser avec eux dans le combat collectif, tout reste ouvert. Les Français sont très bien organisés dans le contre en touche, très puissants en mêlée fermée et nos joueurs devront se préparer à rivaliser avec un tel pack. De notre côté, nous ne cesserons de porter la balle et d’attaquer, attaquer et attaquer encore. Attention, néanmoins : le ballon sera glissant à cause de la transpiration et de l’humidité ; les joueurs devront donc être concentrés pendant quatre-vingts minutes afin de limiter au maximum les effets de la chaleur sur notre plan de jeu.

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