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PRO D2 - Saga Agen : le SUA recommence tout à zéro

Par Mathieu VICH
  • Le staff agenais de Bernard Goutta a placé très haut le niveau d’exigence de cette reprise avec pour objectif de débuter le championnat en haut du tableau et écrire  un nouveau chapitre de l’histoire du SUA.
    Le staff agenais de Bernard Goutta a placé très haut le niveau d’exigence de cette reprise avec pour objectif de débuter le championnat en haut du tableau et écrire un nouveau chapitre de l’histoire du SUA. Midi Olympique - Nicolas Niedergand
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Le SUA repart cette saison d’une feuille blanche. Le système de jeu change, le staff aussi. Mais l’ambition reste. Sous la houlette du duo Goutta-Edmonds, les partenaires de Vincent Farré veulent retrouver les sommets du Pro D2.

C’est finalement un sacré paradoxe. Le SUA vient de décrocher une dernière place en Top 14 puis a terminé 13e de Pro D2. Et pourtant, il n’a jamais semblé aussi prêt à repartir du bon pied. Il y a un an, quasiment jour pour jour, chacun s’inquiétait de l’avenir du club en deuxième division. « Tout le monde n’a peut-être pas pris conscience de ce qu’est le Pro D2. Nous ne sommes pas prêts pour y jouer », avouait le capitaine Farré au démarrage du précédent exercice. Un an plus tard, Agen a enfin pris en compte les exigences requises pour exister à ce niveau. Et ce, déjà grâce à un gros travail du duo David Ortiz-Sylvain Mirande dans un premier temps. Puis, avec l’aide des expérimentés Bernard Goutta et Christophe Deylaud. « La mission est de sauver le club. Ensuite, on repartira d’une page blanche », martelait le manager catalan lors de son arrivée.

Ce nouveau chapitre, nous y sommes. Et pour ce faire, l’ancien flanker a décidé de modifier les hommes pour vivre une nouvelle aventure. Un projet de trois saisons qu’il va partager avec Manny Edmonds, son ancien compère à l’Usap, tout comme le nouveau préparateur physique Ludovic Loustau. L’ADN agenaise se pérennise néanmoins grâce à l’apport de Dave Ryan, consultant de la mêlée et des ballons portés. L’Irlandais a vraiment séduit le peuple lot-et-garonnais. « Je veux que les mecs sachent que lorsqu’ils enfilent ce maillot, ils ont des responsabilités. Ils défendent une ville, des supporters et une histoire », assurait d’ailleurs le Celte, larmes aux yeux, au soir de son dernier match en carrière contre Nevers.

Un groupe stabilisé

L’autre paradoxe réside dans l’effectif constitué par Bernard Goutta. L’ancien capitaine perpignanais ne s’y était pas trompé en arrivant. « Il va falloir qu’à Agen, on arrête de se faire piller. Cela va être mon objectif. » Promesse tenue. Si le SUA n’a jamais été aussi mal en point, le discours du coach en a convaincu plus d’un. Et finalement, si l’on excepte Paul Graou, tous les cadres du Sporting ont prolongé. Y compris des joueurs assez convoités (Martin Devergie, Kolinio Ramoka, Loris Zarantonello…) Tout ce beau monde a donc repris le chemin de l’entraînement le 20 juin. Avec le sourire. Enfin, pas bien longtemps. Car le niveau d’exigences a été placé très haut par le nouveau staff. Alors très vite, dans la difficulté, les Agenais déjà présents la saison dernière ont été obligés de se resserrer. En attendant qu’une partie des recrues arrivent, vendredi dernier.

Fast & furious

« Cela fait beaucoup de bien de reprendre tous ensemble. Les mecs sont heureux de se revoir. On a vraiment l’envie de construire une chouette aventure », promet Jean-Marcellin Buttin. Pour la construire, Bernard Goutta a décidé de responsabiliser ses joueurs. « Jouer le haut du tableau est la moindre des choses pour Agen. » Alors, il compte beaucoup sur cette préparation. Et il a fixé un leitmotiv : « Il faut que l’on soit fast & furious. » Comprenez par là « rapides et énervés ». Car les Lot-et-Garonnais n’ont désormais pas de temps à perdre. « Et on doit se servir de la frustration des derniers mois pour en faire une force », prévient le Catalan.

Forcément, le but premier va être de réaliser un début de saison en boulet de canon. Ce qui n’est plus arrivé du côté d’Armandie depuis belle lurette. « On le sait, il est important de bien démarrer d’entrée en Pro D2. Parce que sinon, tu cours après les points , ajoute Antoine Erbani, qui pourrait bien être utilisé un peu plus en deuxième ligne, en tant que capitaine de touche, lors de quelques rencontres.

Vous l’aurez compris, le staff à l’accent catalan a mis les joueurs en mission. Il faut a priori au moins ça pour espérer revoir le SU Agen tout en haut de la deuxième division. Pas question de revivre le même début d’exercice cauchemardesque que l’an dernier. Agen veut enfin écrire un nouveau chapitre de son histoire.

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