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Espoirs Reichel Accession - Ils sont champions - Soyaux-Angoulême, la belle surprise

Par Dorian Bercheny
  • En remportant la deuxième division Espoirs, les Charentais ont ponctué de la plus belle des manières une saison historique.
    En remportant la deuxième division Espoirs, les Charentais ont ponctué de la plus belle des manières une saison historique. Photo SA XV
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En remportant la deuxième division Espoirs, les Charentais ont ponctué de la plus belle des manières une saison historique. Ambitieuse, cette génération dorée a été au-delà des espérances.

Cela fait plusieurs saisons que le SA XV, présidée par Jean-Jacques Pitcho, progresse constamment, sur l’ensemble des catégories. Avec la volonté de construire l’avenir grâce à un vivier de talents toujours plus important. Véritable fer de lance du rugby départemental, l’association Soyaux-Angoulême XV gravit les échelons d’année en année, se structure et recrute juste, à chaque intersaison, pour toujours progresser sportivement. Et la catégorie espoirs ne déroge pas à la règle.

En place depuis plusieurs saisons Benjamin Abbadie, l’un des entraîneurs de cette formation, est, avec son bras droit Nicolas Cabannes, le garant du projet sportif. Mais en complément, le duo a su capitaliser sur une excellente entente au cœur du groupe : « Les garçons sont à l’écoute, ont envie de progresser et de plus, nous passons d’excellents moments aussi en dehors du terrain. » Une formule gagnante pour un effectif talentueux qui n’a eu de cesse, cette saison, de repousser le plafond de verre.

Gagner tout en bâtissant l’avenir

En début de saison, l’objectif était de se hisser, à l’issue de la première phase, dans la poule d’accession. Mais puisque l’appétit vient en mangeant et à mesure de prestations abouties, Soyaux-Angoulême a fait sauter toutes les barrières et a su jouer les trouble-fête.

Avec une équipe fanion rétrogradée de Pro D2 en Nationale à l’issue de la saison 2020-2021 et qui a depuis composté son billet pour une remontée directe vers le deuxième échelon du rugby hexagonal, il a fallu continuer d’être compétitif, tout en permettant aux joueurs les plus en vues avec les espoirs de prendre du temps de jeu chez les seniors.

Ainsi, ils sont nombreux à avoir cette saison franchi un cap important dans leur progression. C’est notamment le cas de Seydou Diakité, Antoine Naud et Jules Dubecq qui signent un premier contrat professionnel à l’issue d’une saison rondement menée. Preuve qu’en plus d’avoir brillés en remportant le titre de champion de France espoirs Reichel Accession, certains jeunes apportent également une solution d’avenir pour le club, qui objective de se pérenniser à nouveau en Pro D2.


Le groupe

Elssame Ahmed, Marceau Alary, Mouslimou Ali, Ruben Arruabarena, Inaki Ayarza, Cylien Bocchio, Baptiste Bouché, Paul Bresolin, Bastien Daguerre, Seydou Diakité, Sailasa Dunibitu, Martin Drevet, Jules Dubecq, Beau Farrance, Mateo Faurie, Florian Gaumet, Franck Giraudeau, William Greatbanks, Amaury Guérin, Lenny Ibara, Raphaël Imatte, Auyan Jean, Pierre Jeudi, Kévin Lemenager, Pierre Luc, Adrian Mitu, Alex Mangeot, Kyle Meadows, Enzo Morand Bruyat, Léo Morand Bruyat, Loan Moulis, Thomas Nabti, Antoine Naud, Loïc Ompraret, Saba Pesvianidze, Kévin Picart, Nolan Pienaar, Victor Pradère, Sacha Prevost, Julien Prévoteau, Alexandre Seigneur, Bastien Tugayé. Staff sportif : Benjamin Abbadie, Nicolas Cabannes, Mathieu Halbwachs, Nicolas Leroy, Florian Millac, Régis Moulis, Vincent Bernard.


Le parcours

En première phase Soyaux-Angoulême termine avec un bilan honorable de sept succès pour seulement trois revers. Fin octobre, le SA XV s’offre notamment un retentissant succès dans le derby face à Cognac-Saint-Jean-d’Angély (50-0).

En phase d’accession Les Violets terminent leaders de leur groupe et passent un important palier. Avec huit succès pour seulement deux revers, ils devancent des équipes historiques comme Biarritz, Pau et Montauban notamment.

En phase finale Soyaux-Angoulême s’offre l’historique Béziers (21-17) avant de dompter l’une des références en matière de formation, Oyonnax, lors de la finale. En basculant en tête à la pause (6-12), les Charentais ont su imposer leur style avant de confirmer dans le second acte pour glaner le Graal (13-20).

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