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Les États-Unis aux portes du paradis

Par Rugbyrama
  • Dans la boue et sous la pluie diluvienne d’Independencia, les Chiliens ont échoué à un petit point face aux Etats-Uniens.
    Dans la boue et sous la pluie diluvienne d’Independencia, les Chiliens ont échoué à un petit point face aux Etats-Uniens.
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À domicile, les Eagles auront l’occasion de valider leur billet pour la Coupe du monde 2023.

Une semaine après s’être extrait du bourbier chilien (victoire 22-21), les Etats-Unis sont en position de force à l’heure d’accueillir la manche retour du dernier tour de qualifications de la zone Amériques pour le prochain Mondial en France. La rencontre aura lieu samedi (22 heures françaises) à l‘Infinity Park de Glendale, dans la banlieue de Denver. Pour ce rendez-vous capital, les Eagles du Toulousain David Ainu’u évolueront à guichets fermés et l’engouement était tel cette semaine que les dirigeants de la Fédération ont demandé une dérogation pour agrandir les tribunes et accueillir plus de spectateurs.
Il est annoncé grand beau dans le Colorado ce samedi, des conditions météorologiques à l’opposé de celles subies à l’aller au Chili. Au cœur de l’hiver austral, Eagles et Condors ont dû affronter des pluies diluviennes, un terrain boueux avec d’énormes flaques d’eau à la limite du praticable et même une panne électrique qui interrompit la rencontre durant vingt bonnes minutes en seconde période. De fait, la victoire de son équipe dans ce contexte ne pouvait que satisfaire le sélectionneur Gary Gold : « Je suis incroyablement satisfait du sérieux de mes hommes et de leurs efforts malgré les éléments et la coupure. Nous avons fait ce que nous avions prévu de faire ici, à savoir repartir avec une victoire. C’est un peu plus serré que nous l’aurions espéré, avec leur dernier essai qui a réduit l’écart à la sirène mais mon équipe a su résister et l’emporter. »
 

Croire au miracle

 

Pour le Chili, 24e nation mondiale, et qui avait créé l’exploit l’été dernier en éliminant le Canada, il faudra un miracle pour se qualifier pour sa première Coupe du monde. Mais si l’équipe sud-américaine, qui s’appuie sur une forte ossature évoluant à Selknam (SuperLiga), la seule équipe professionnelle du pays créée en 2019, se prend à rêver et voir plus grand, l’essentiel est ailleurs pour Pablo Lemoine, l’entraîneur uruguayen des Condors, passé par le Stade français (2000-2006) et Montauban (2006-2008) notamment : « Le rugby chilien a stagné pendant de nombreuses années. Il y avait une volonté de rester sur un rugby centralisé. Profitons de ce moment historique, de l’émergence de joueurs de bons niveaux (dont l’ouvreur Rodrigo Fernandez, auteur d’un essai sensationnel sur une relance de quatre-vingts mètres N.D.L.R.) et de la croissance des clubs. La réussite du projet, c’est de transmettre pour l’après. »
Les Etats-Unis, dont seize des trente-quatre joueurs convoqués affichent moins de 10 sélections, et qui restent sur un succès 71-8 contre le Chili en février 2019, seront donc favoris pour décrocher une neuvième participation au Mondial, en poule D, avec l’Angleterre, l’Argentine, le Japon et les Samoa.

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