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Régionale 1 - Grenade-sur-l'Adour veut renouer avec son passé

Par Gérard Piffeteau
  • Un moment de vie du club-house grenadois partagé par l’entraîneur Claude Marson (à gauche) et le coprésident Michel Réchède (au centre).
    Un moment de vie du club-house grenadois partagé par l’entraîneur Claude Marson (à gauche) et le coprésident Michel Réchède (au centre). DR
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Régionale 1 - Consolidée, plus mature, l’USG se dit prête à retrouver le niveau auquel elle aspire. Sans être présomptueuse.

Nos chères sagas se doivent d’exposer dans la lumière des clubs qui présentent quelques originalités. En cela, l’US grenadoise s’illustre au moins en deux points. Sa gouvernance d’abord, constituée d’une présidence quadricéphale. Et si Michel Réchède, Michel Vasquez, Gilles Tastet et Jean-Jacques Deyres se partagent le poste, chacun dans son domaine de compétences, cette collaboration a une histoire. Michel Réchède a été président de 1996 à 2008 et quand ses amis l’ont sollicité en 2016 pour un retour aux affaires, il leur a proposé de partager les responsabilités. Le quatuor joue la même partition depuis cinq ans, sans fausse note.

Le club-house est aussi un symbole du mode vie solidaire et convivial de l’USG. En 1985, le président de l’époque, le docteur Roger Borderie, et Claude Milet ont acheté un corps de ferme que les joueurs, dirigeants et bénévoles ont transformé pendant deux ans en un lieu de vie fort agréable que le club loue pour diverses manifestations. Le club a la chance d’être propriétaire du bâtiment et Michel Réchède s’en réjouit : "C’est un héritage qui nous a été légué et que nous voulons laisser très propre à nos successeurs. Tous les ans, nous réalisons des travaux de rafraîchissement. Les joueurs sont fidèles à leur club-house."

Les attaquants s’émancipent

Le bien vivre est une chose acquise, le bien jouer est un atout que l’entraîneur principal, l’ex-Montois Claude Marson et son staff, composé de Julien Leroy, David Beyris et Damian Dufau pour l’équipe B, cultivent positivement. On n’inscrit pas 67 essais dans une saison, en compensant une sévère pénurie de buteur, par pur hasard. Michel Réchède en convient : "Nous avions la réputation d’une équipe qui joue surtout avec ses avants mais cette saison, sous l’impulsion de nos coachs, les attaquants nous ont fait vibrer. Nous sommes à l’aise financièrement et pour le bien du club, nous devons maintenant accéder à la Fédérale 3 (pourquoi pas cette saison ?) et y rester une fois pour toutes. Même si nous perdons de jeunes éléments, nous formons beaucoup." Et sur la feuille de match, si l’excellent troisième ligne Marc Ritchi (ex Mugron) symbolise l’apport extérieur, la production grenadoise apparaît clairement sous les traits des jeunes et influents Théo Bachalat, Jules Larquier, Adrien et Baptiste Loubsens, et d’autres encore. Aux cinquante-quatre joueurs qui restent fidèles à leurs couleurs vont s’ajouter une quinzaine de recrues afin d’élargir le spectre de performances.

Mais figurez-vous que le "problème" viendrait plutôt de la présence dans le collectif de plusieurs écarteurs de courses landaises de haut niveau, tels Capin et Gourgues, qui peuvent manquer de disponibilité en début de saison. Mais après avoir affronté les vachettes cornues, vous les imaginez se sortir devant un adversaire ? À Grenade-sur-l’Adour, on se souvient que le club a navigué trois fois sur les eaux de la Fédérale 3 pour des aventures qui ont duré cinq, une, et à nouveau cinq saisons. Avec le demi de mêlée international Stéphane Castaignède aux commandes (durant cinq ans), il a même frappé à la porte de la Fédérale 2. L’heure serait donc venue de franchir le seuil et d’occuper les lieux.

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