Abonnés

Toulouse : un mental à toute épreuve pour les Crabos

Par Vincent FRANCO
  • Toulouse : un mental à toute épreuve pour les Crabos
    Toulouse : un mental à toute épreuve pour les Crabos Photo Vincent Duvivier - Photo Vincent Duvivier
Publié le
Partager :

Il y a un peu plus d’un mois, les Crabos du stade toulousain sont devenus champions de France. La meilleure fin pour une saison à rebondissements.

Le Stade toulousain est, selon de nombreux observateurs, le plus grand club français de l’histoire. Son palmarès parle pour lui, alors que ce soit en Top 14 où dans les catégories jeunes, la tunique rouge et noire pèse plus lourd que d’autres. Une pression supplémentaire à surmonter, comme ont réussi à la faire les juniors haut-garonnais. «Le maillot est très lourd pour tout le monde, avoue Pascal Castro, l’entraîneur toulousain. Partout où vous allez, vous êtes attendus. Toutes les équipes veulent se payer votre tête. J’ai souvenir, en début de saison, de notre défaite à Béziers. Les Biterrois avaient célébré ça comme s’ils avaient gagné un titre. Il faut apprendre à jouer avec.» Quoi qu’il en soit, jouer pour la Ville rose, ou même y entraîner, vous place parmi les favoris dans chaque compétition que vous disputez. Ce fut bien évidemment le cas en Crabos. Un statut assumé jusqu’au bout du chemin, avec le bouclier à la clé.

«Seulement neuf trois-quarts pour finir la saison»

Remporter un match à élimination directe par moins de sept points à une reprise peut être vu comme de la chance. Que cela se produise trois fois, cela s’appelle du caractère. En quart de finale, en demie puis en finale, les Haut-Garonnais ont raflé la mise de peu. Des victoires acquises dans la douleur mais qui démontrent une solidarité à toute épreuve comme s’en réjouit Pascal Castro : «Notre saison n’a pas du tout été facile. Huit de nos joueurs ont été victimes d’une rupture des ligaments croisés. Nous avons aussi nos meilleurs éléments qui sont montés avec les espoirs, comme par exemple Ruben Maka. Pour avoir un ordre d’idée, nous avions à notre disposition seulement neuf trois-quarts pour disputer la phase finale. C’est dire… Des obstacles surmontés avec brio durant un exercice doré. La belle histoire s’est terminée à Clermont face à Lyon. Ce jour-là, joueurs, staff, blessés et même les surclassés ont pu savourer tous ensemble un nouveau titre, qui ne fera pas baisser les attentes autour du Stade…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?