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Portrait - Brive : Da Silva, le « capitale départ »

Par Midi-Olympique
  • Lucas Da Silva - Talonneur.
    Lucas Da Silva - Talonneur.
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Pur produit du Stade français, il a décidé de quitter le contexte parisien pour découvrir un environnement totalement différent en Corrèze, Où il espère s’épanouir.

Le 5 juin dernier, Lucas Da Silva était à la croisée des chemins. Lui, l’enfant du Stade français, disputait son dernier match à Jean-Bouin avec son club de toujours, lors de l’ultime journée de la phase régulière, face à… Brive, sa future équipe. "C’était un passage de relais", sourit-il aujourd’hui. à 24 ans, et après cinquante matchs de Top 14 à son actif avec la formation de la capitale, il se savait à un moment charnière de sa carrière. Il a choisi de quitter son quotidien parisien pour rejoindre la Corrèze.

"Ce fut un vrai choix, très réfléchi, explique-t-il. J’avais vu beaucoup de choses au Stade français, avec tous les changements d’entraîneurs. Malgré cela, l’ADN du club était toujours là. Mais j’avais envie de changer, de voir un autre rugby, de découvrir quelque chose de différent." Et s’il a opté pour le CABCL, ce n’est pas simplement pour l’aspect sportif. "Je voulais connaître cet environnement, détaille Da Silva. Ici, c’est une ville très "rugby". La vie autour du terrain va beaucoup évoluer pour moi. Au-delà, le projet du club m’a plu, avec une équipe jeune et ambitieuse. Je vais essayer d’apporter ma pierre à l’édifice." Aidé par Esteban Abadie, qu’il avait côtoyé en sélection départementale de jeunes, ou Matthieu Voisin et Daniel Brennan, qu’il connaissait aussi, l’intéressé s’est déjà fondu dans ce nouveau contexte. "Je me sens bien, j’ai été parfaitement intégré et j’ai découvert un groupe ouvert. L’ambiance est très familiale."

"Trouver ma place"

Évidemment, Da Silva n’est pas venu simplement pour goûter aux joies de la cité gaillarde. Il sait que, depuis plusieurs saisons, personne ne s’est définitivement installé à Brive au poste de talonneur, que plusieurs joueurs se sont partagé. Ce qui a compté dans son choix : "Bien sûr. Il s’est passé beaucoup de choses l’an dernier mais, à Paris, Latu prenait de la place. C’est parfois dur d’être deuxième. Même si j’ai pu tirer mon épingle du jeu et disputer pas mal de matchs. Ici, je devrai trouver ma place, m’engager à 100 %. On s’apprécie tous mais la concurrence est là et il n’y aura pas de cadeau entre nous. C’est aussi comme cela que chacun progressera."

Sa marge est toujours grande. Il en est conscient, mais ne manque pas d’ambition : "Je suis encore assez jeune mais je m’entraîne et je joue avec les professionnels depuis un certain temps déjà. Aujourd’hui, il n’y a plus de statuts de jeunes ou de vieux. Si un jeune est bon, il reste sur le terrain. C’est la performance qui prime." Pour autant, il tient tout de même à prévenir : "Comme je l’ai toujours fait au Stade français, mon but est d’amener le plus possible au collectif. C’est mon état d’esprit." Et il colle plutôt bien à celui de son nouveau club. 

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