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Pro D2 - La jeunesse columérine prend son envol

Par Quentin PUT
  • Fabien Berneau (à gauche) et Julien Sarraute (qui tape le ballon) animent une séance d’entraînement deux jours après leur retour de Saint-Lary-Soulan (65), où ils étaient en stage de préparation d’avant-saison. Photos Midi Olympique – Patrick Derewiany
    Fabien Berneau (à gauche) et Julien Sarraute (qui tape le ballon) animent une séance d’entraînement deux jours après leur retour de Saint-Lary-Soulan (65), où ils étaient en stage de préparation d’avant-saison. Photos Midi Olympique – Patrick Derewiany MIDI OLYMPIQUE - PATRICK DEREWIANY
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Le groupe columérin bouge très peu et c’est pour le mieux. Parce que la continuité permet au groupe de mieux se connaître et que des jeunes talents "arrivant à maturité" ont l’occasion de s’exprimer pleinement.

Les joueurs à la Colombe ont connu leur deuxième barrage en deux saisons. Encore une fois, c’est à Oyonnax que s’est terminée leur saison et à peu de choses. « Il faut comprendre et analyser ce qui a bien marché et ce qui a fait défaut sur des moments très importants de la saison, revient, calmement, l’entraîneur en chef, Julien Sarraute. Mais deux fois, on n’échoue pas loin dans ces barrages. Cela veut dire que nous avons le niveau pour y prétendre. » 

À chaud, le constat des Columérins était clair et symbolisait bien leurs regrets quant à leur classement : « Si on joue le même match à la maison, il tombe de notre côté. Un match de barrage, c’est toujours serré donc il faut le recevoir », exprimait le capitaine Anthony Coletta quelques minutes après le coup de sifflet final de leur saison. « Pour cela, il faut faire une bonne saison pour se permettre de recevoir. »

Finalement "les hauts et les bas" qu’évoque Julien Sarraute concernent l’hiver difficile qui a été celui de ses hommes. Parce que cela ne concerne pas seulement leur façon très mobile de jouer. « Chaque année, on retrouve des blessés en période hivernale. Nos joueurs sont plus des Ferrari que des tracteurs, sourit Jérémy Deville, préparateur physique. Quand les terrains sont plus difficiles, nous avons davantage de problèmes. »

 

Un petit recrutement qui a complété des promotions internes

Pour tenter de lisser cette problématique, afin de mieux connaître le groupe et ses limites, le choix de la continuité a été fait. Surtout, c’est le fruit d’une politique engagée pour les jeunes du club. « Je veux travailler sur la continuité parce que j’ai confiance en les garçons, témoigne Julien Sarraute. Si on doit recruter, c’est que nous n’avons pas aussi bon au club. » Ainsi, Macovei et Chateau étant partis, les deux troisième ligne Yann Peysson et Pierre-Samuel Pacheco prennent du galon.

De même, les départs de Kane Palma-Newport, Victor Delmas et Victor Leon ouvrent la voie à Robin Bellemand, international moins de 20 ans. Marco Fepulea’i a aussi été recruté. « Dans le cas d’un recrutement, il faut apporter une plus-value. Le travail de Yann Kergourlay est pertinent là-dessus. Campagnaro a mis du temps mais nous a montré qu’il était fort sur la fin de saison ; Palisson apporte toute son expérience, c’est génial humainement… »

Du reste, Jack Whetton débarque du Castres olympique pour compenser le départ de Clément Chartier. Son profil lourd, comme pour l’international samoan, sera précieux pour passer l’hiver. « Nous avons renforcé cet axe droit et je l’espère de manière efficace », croit l’ancien trois-quarts centre.

L’accent a donc été mis sur les espoirs columérins que sont aussi Ugo Séguéla, Alexandre Ricard ou Waël Ponpon. Il faut dire que le passé récent donne du crédit à la formation. Les exemples de réussite au plus haut niveau sont nombreux : Yoram Moefana, Gaëtan Barlot, Bastien Vergnes-Taillefer… « On travaille depuis plusieurs années avec des jeunes qui arrivent aujourd’hui à maturité. Nous nous appuyons sur ce vivier-là. Si le recrutement était faible, c’est que quatre contrats professionnels ont été signés. C’était déjà le cas les deux dernières années. Cinq contrats espoirs ont aussi été paraphés cette saison. C’est le signe que la formation columérine est très bonne et que nous nous appuyons dessus. » 

Avec un groupe plus homogène que jamais, la concurrence sera rude à tous les postes ou presque. Jusque-là, ça a réussi pour la Colombe. Mais est-ce que ce sera suffisant pour toucher le top 4 ? Finalement, l’objectif est bien celui-là.

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