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Aurillac - Massy : la logique respectée

Par Jean-Marc Authié
  • Les Aurillacois d’Hugo Bouyssou ont plutôt réussi leur entrée en matière contre le promu massicois. Photo archives Stéphanie Biscaye
    Les Aurillacois d’Hugo Bouyssou ont plutôt réussi leur entrée en matière contre le promu massicois. Photo archives Stéphanie Biscaye
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Appliqués en première période, un peu plus "débridés" en seconde, les Aurillacois ont battu un promu Massy qui a montré de belles intentions dans le jeu.

Enfin de retour sur les terrains. Bon, Jean-Alric peine toujours à se remplir, mais là n’était pas le plus important vendredi. «C’est dur de se satisfaire ou non dans un premier match de préparation. Il y a eu du bien, du moins bien et deux matchs différents car deux équipes différentes», relevait Jérémy Wanin, adjoint en charge des lignes arrières du Stade aurillacois.

Effectivement, sur la première période, Aurillac aligne son meilleur quinze du moment, assez proche de l’effectif de fin de saison dernière et renforcé en troisième ligne par la recrue irlandaise Eoghan Masterson. Pour autant, cela n’a pas empêché le RC Massy Essonne d’afficher ses intentions.

Du jeu au large avec notamment une charnière Prier-Kotze pour animer tout cela, bien soutenus par les centres Jacomme et Cusson pour casser les lignes. Ce Massy sans complexe ouvre même le score avec un essai de Deleuze qui troue le premier rideau défensif avant de s’offrir une course de 50 mètres (0-7, 8e).

De quoi réveiller les Cantaliens. Les coéquipiers de Tison se remettent la tête à l’endroit. À nouveau bien placés en défense, les Aurillacois obligent Massy à rendre le ballon. Coertzen retrouve ses crochets et sert Bouyssou qui poursuit avec un par dessus millimétré pour lui-même avant de finir sous les perches (7-7, 11e)

Construit puis débridé

Aurillac construit son jeu, est judicieux dans l’alternance et met à mal Massy qui ne ferme pas les portes pour autant. Le Stade va doubler la mise sur un mouvement très en vue l’an dernier, mais «pas assez valorisé en termes de points», présentait la semaine dernière le staff cantalien. Une touche dans les 10 mètres et une bonne prise pour Rolland. On forme le maul autour de lui, on avance et Tison vient conclure imparablement (14-7, 17e).

Les Cantaliens déroulent même avec une mêlée déjà affûtée et un alignement qui contrarie l’adversaire. C’est le cas à la 21e. Profit chipe le ballon, on enchaîne au large avant que Yobo ne distille un coup de pied dans le dos de la défense pour une conclusion signée Coertzen (19-7). Les changements s’opèrent déjà, notamment en première ligne, le jeu s’équilibre et plus rien ne sera marqué avant la pause.

Les deux équipes ont fait entièrement tourner. Un second acte «très débridé, comme le confirmait J. Wanin, où le ballon a beaucoup changé de main». Beaucoup de turn-over donc, pas mal de maladresses aussi et beaucoup de tensions avec quelques empoignades musclées, pas trop au goût de M. Noirot qui verra même rouge pour Lam côté Massy (72e). Entre-temps, Massy a dominé son sujet, validant un essai en force avec Decluber à la conclusion (19-14, 53e). Et puis la petite touche de fraîcheur finale pour Aurillac avec les espoirs champions de France qui font parler d’eux, à l’image d’un Bastard très entreprenant. Pour finir, on passera presque sous silence l’incroyable essai manqué par Gogoladze (67e)… Qui se rattrapera un plus tard pour sceller la victoire aurillacoise (24-14, 75e).

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