Denis Charvet : « La preuve que le rugby est resté le même »

Par Tristan Failler
  • Denis Charvet est revenu en détails sur la tournée des Barbarians aux États-Unis.
    Denis Charvet est revenu en détails sur la tournée des Barbarians aux États-Unis. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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« Gardien du temple » comme il aime à le dire, denis charvet s’est livré sur cette aventure américaine avec un groupe libre et complice qu’il affectionne profondément. Et en lequel il se reconnaît.
 

Le film offre-t-il une belle représentation de ce que le groupe est réellement ?
Tout à fait, les images illustrent parfaitement la force que ce groupe dégage. L’intensité du vécu et les émotions connues avec ces garçons en si peu de temps, c’est assez inexplicable. L’alchimie dans les groupes, ce n’est jamais facile même si avec les Barbarians on a toujours été surpris. Mais là, il y avait quelque chose de plus fort.

On vous sent très proche d’eux…
Ce qui me frappe, c’est que les générations passent et je me reconnais toujours autant dans ce que renvoient les mecs. Ils ne changent pas de nature, jamais. C’est la preuve que le rugby, malgré le professionnalisme, malgré tout ce qu’on peut dire, n’a pas changé. Le temps passe, le sport lui-même évolue oui, mais les hommes sont les mêmes.

À l’occasion de la remise du maillot du capitaine pour Romain Sazy, vous semblez touché.
C’est un mec exceptionnel, avec beaucoup d’humilité, de générosité et d’attention. Romain est un formidable leader, il a un vrai discours. Il me touche par sa simplicité et c’est pour ça que dans le film, je lui dis que pour moi « c’est le plus Baa-Baas des Barbarians ».

Il y a des moments qui vous ont particulièrement marqués ?
Le discours de Mathieu (Acébès, N.D.L.R.) à la mi-temps. Il résume parfaitement l’ensemble. La semaine qu’on a passée, le rappel à l’identité des Barbarians, puis l’endroit, un vestiaire à la mi-temps. J’ai trouvé ça fort oui. Après, on le voit en images à la fin, mais la sortie de François (Trinh-Duc) et Louis (Picamoles), c’est super intense aussi. J’avais espéré qu’ils viennent et qu’ils arrêtent comme ça, ensemble, humblement dans un petit stade, détaché du monde. Pour moi, on est dans la vérité, dans l’essence même du rugby, un état qui ramène à l’enfance.

Vous allez maintenant affronter les Fidji à Lille, en novembre. Il y a un joueur que vous avez coché dans votre liste ?
Matthieu Bastareaud. S’il reprend la saison, il viendra avec nous et il sera numéro 8 et capitaine. Ça relève du fantasme presque mais ce serait un clin d’œil génial. C’est un vrai Baa-Baas, je vais tout faire pour qu’il soit là. 
 

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