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Afrique du Sud : Marx, élément capital des Boks

  • Malcolm Marx (Afrique du Sud)
    Malcolm Marx (Afrique du Sud) PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Symbole de la domination du pack des Springboks, le talonneur a parfaitement honoré sa cinquantième sélection avec l’afrique du Sud.

Il a eu l’honneur de pénétrer seul sur la pelouse du Mbombela Stadium, où les Springboks n’avaient encore jamais affronté les All Blacks. Un privilège réservé aux joueurs qui atteignent un certain nombre de sélections, ou d’apparitions avec leurs clubs. Samedi, Malcolm Marx passait la cinquantaine. Cinquante sélections avec la nation arc-en-ciel, voilà un point de passage qui en jette dans une carrière déjà auréolée d’un titre mondial, remporté au Japon aux dépens de l’Angleterre.

À cette époque, Marx avait été doublé par son rival Bongi Mbonambi. Titularisé pour le premier match de poule contre la Nouvelle-Zélande, Marx n’avait pas survécu à la défaite. Derrière, le sélectionneur Rassie Erasmus avait systématiquement titularisé Mbonambi, jusqu’à la finale. Marx n’avait même pas débuté contre les nations secondaires comme l’Italie à Shizuoka ou le Canada à Kobe. Mais ce temps-là est révolu. Le talonneur qui fut révélé aux Lions de Johannesburg a retrouvé le niveau qui fit de lui le meilleur talonneur au monde il y a quelques années.

Infatigable gratteur

Samedi, il fut l’un des principaux destructeurs du jeu néo-zélandais. Cela a commencé en mêlée fermée, où il a, avec son gaucher Trevor Nyakane, consciencieusement détruit le droitier all black Angus Ta’avao, pénalisé à trois reprises pour le seul exercice de la mêlée. Il a aussi joué un rôle central dans la domination sud-africaine sur le secteur du jeu au sol. D’abord en plaquant très bas, jetant ses adversaires à terre pour faciliter le travail de ses coéquipiers. Et ensuite en allant lui-même chercher des ballons dans les rucks adverses, annihilant ainsi leurs offensives. Il l’a fait à deux reprises dans la rencontre. Tuant ainsi à lui seul des temps forts des All Blacks qui s’évertuaient à sortir la tête de l’eau. Manqué. Marx et consorts ont laminé les Néo-Zélandais dans le jeu au sol. Des actions qui n’apparaissent pas dans les lignes de statistiques, mais qui sapent le moral de l’adversaire. Simple, efficace et pas bling-bling. À l’image de cette équipe sud-africaine qu’il incarne à la perfection. S.V.

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