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Huges Bastide (Nevers) : « Maintenant, tout le monde sait où est Nevers »

Par Yanis GUILLOU
  • Hugues Bastide - Troisième ligne de Nevers.
    Hugues Bastide - Troisième ligne de Nevers. Icon Sport - Icon Sport
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Il est un des anciens du groupe de l’USON. Expérimenté, il a connu le club en Fédérale 1, avant de découvrir le haut de tableau du Pro D2. Il est le témoin parfait de la montée en puissance du club.

Avec Nevers, vous êtes passés en cinq ans de la Fédérale 1 à une demi-finale de Pro D2. Que s’est-il passé ?

L’évolution d’un club, d’un groupe dans lequel il y a encore des mecs de la montée avec pas mal de nouveaux qui se sont greffés. C’est l’évolution de tout un club, une ville. Maintenant tout le monde sait où est Nevers.

Ça fait du bien d’avoir un peu de reconnaissance ?

Ça fait du bien oui. Après, on ne fait pas ça pour la gloire, mais pour nous. L’année dernière était avant tout une belle aventure humaine. Ce sont des super moments gravés à vie pour le groupe.

Le club a aussi beaucoup évolué ?

Oui, c’est clair. C’est un retour sur investissement de la part du président. L’agrandissement du stade, la nouvelle pelouse, les nouveaux moyens qui ont été mis en place au niveau des structures d’entraînement. Tout ça, c’est une évolution. Le centre d’entraînement, ça va nous changer la vie. Ce qu’on a est très bien déjà mais apparemment, il va y avoir un truc encore mieux. C’est une consécration mais ce n’est pas non plus le point final.

En parlant de votre stade, Nevers a notamment réalisé une grande saison à domicile l’année passée. Comment l’expliquer ?

Oui, on ne perd que contre Bayonne. Ce qu’on voulait, c’était de faire de Nevers une place forte et de prendre un maximum de points à domicile avant de faire des coups à l’extérieur. En plus, il y a le soutien du public. On voit qu’on fait du monde, surtout lors des phases finales où c’était plein. Même avant le Covid, il y avait 4 500 abonnés ! C’est pas mal pour une ville comme Nevers.

Vous sentez un engouement supplémentaire dans la ville ?

Même en Fédérale, il y avait un engouement. C’est vrai que dans la ville, tu es reconnu, tu as toujours un petit message quand tu vas au marché. Tu sens que tout le monde est concerné par la vie du club.

L’objectif cette saison, c’est de goûter de nouveau à ces moments avec le public en phase finale ?

L’idéal, ce serait ça. Après déjà, on va partir sur une place de qualifiable et faire les phases finales. Pour la stabilité et la continuité du projet, ça fait toujours grandir. En fonction de l’évolution de la saison, on avisera. Une place dans les qualifiés donc, et s’il y a plus, on prend !

Nevers peut-il prétendre à une montée en Top 14 ?

Ça demande du temps. Il y a tout pour faire monter le club, mais c’est encore peut-être un peu jeune. Je pense qu’il faut plutôt tabler sur une stabilité dans le haut du classement en Pro D2 et voir par la suite.

Ce serait une belle récompense pour vous, historique du club, d’y goûter ?

Oui, bien sûr, j’aimerais avoir ma part du gâteau aussi (sourire).

Avec le départ de Janick Tarrit, vous allez redevenir capitaine ?

J’étais capitaine avant, puis j’avais laissé ma place à Jannick parce que cela demande pas mal d’énergie. Je voulais me concentrer un peu sur moi. Pour l’instant, je n’en ai pas parlé mais si on me le propose à nouveau, on aura une discussion avec Xavier (Péméja, N.D.L.R.). C’est aussi le choix des joueurs.

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