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Supersevens - L’Union Bordeaux-Bègles et sa nouvelle recette

Par Yanis GUILLOU
  • L’Union Bordeaux-Bègles a décidé d’investir dans une section dédiée au rugby à 7.
    L’Union Bordeaux-Bègles a décidé d’investir dans une section dédiée au rugby à 7. Icon Sport
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Décevants l’année passée, l’Union Bordeaux-Bègles a décidé d’investir dans une section dédiée au rugby à 7. Une équipe made in Gironde, qui a de quoi briller cet été.

Laurent Ferrères n’est pas n’importe qui. Outre le fait qu’il soit un ancien international à 7, qui a disputé les Coupes du monde 2005 et 2009, le quadragénaire est celui qui a permis l’éclosion du rugby à 7 à l’Union Bordeaux-Bègles. « J’avais cette idée-là depuis très longtemps, lance celui qui est l’entraîneur des septistes mais aussi des espoirs grenats. Et à l’issue du tournoi de l’année dernière, le P.-D. G. de Ceva qui est notre partenaire principal à 7, m’a demandé pourquoi on avait pris des raclées. Et du coup, j’ai répondu qu’il y avait un moyen de développer cette équipe à 7. »

Résultat, après consultation au sein du club, Ferrères crée une section qui participe à plusieurs étapes de rugby à 7 à travers la France et l’Europe. Une structure associative constituée de nombreux joueurs du terroir bordelais. « En passant par des clubs comme Lormont, Mérignac, Blaye ou Floirac, je me suis rendu compte que des jeunes garçons de 18 ans qui n’étaient pas professionnels mais qui étaient très bons au rugby, il y en avait une pelée ! Ce week-end, il y aura sept clubs du bassin girondin représentés. »

Forcément extrêmement motivés à l’idée de jouer au rugby sous le maillot de l’Union - qui n’aura jamais aussi bien porté son nom - ces jeunes aux parcours parfois atypiques arrivent ambitieux à la première étape de l’In Extenso Supersevens, ce samedi. « Notre équipe n’est pas moins forte pour autant. Et cette fois, on va essayer de se qualifier pour l’étape finale », souligne l’entraîneur.

L’aventure commence seulement

Cette nouvelle section permet de diversifier la vie du club, mais aussi de soulager la cellule professionnelle. Cette dernière se montrait logiquement réticente à l’idée d’envoyer des joueurs à Supersevens, étant donnée la mésaventure connue par Jules Gimbert l’été dernier. Le demi de mêlée s’était blessé gravement au genou lors de la première étape, ce qui avait handicapé le club tout au long de la saison. « L’année dernière, c’était la poisse, confirmait Ferrères. C’était difficile et au bout de trois semaines, il nous tardait que ça s’achève. C’était une purge, je suis allé à La Rochelle avec trois piliers droits, deux talonneurs, un blessé… »

L’apport des partenaires comme Ceva et Cap Ingelec, ainsi que la volonté d’investir dans le 7 au sein du club permettront à coup sûr d’effacer cet échec et permettront à la nouvelle section bordelo-béglaise de viser des objectifs toujours plus élevés. Le tout dans une authenticité aujourd’hui recherchée dans le rugby. Ferrères concluait avec une jolie métaphore : « On m’a donné un bout de pain, on va essayer d’en faire un sandwich. »

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