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Le Toulouse olympique aux trois visages

Par Didier NAVARRE
  • Le TO, devant à la pause, n’a pas su venir à bout de Warrington et s’est incliné 32-18 comme à l’aller… Photo Stéphanie Biscaye
    Le TO, devant à la pause, n’a pas su venir à bout de Warrington et s’est incliné 32-18 comme à l’aller… Photo Stéphanie Biscaye
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Les Toulousains se sont inclinés à Warrington et voient leurs chances de maintien se réduire. Dominés à l’entame, en tête à la pause (18-14), les Olympiens ont cédé en fin de match, victimes de leur indiscipline.

Sur le plan comptable, les rencontres Toulouse-Warrington se ressemblent. Le 26 février dernier à Ernest-Wallon, l’équipe de Stefan Ratchford s’était imposée (32-18). Jeudi soir à l’Halliwell Stadium, le score est identique. En revanche, la physionomie de la rencontre est totalement différente. À Ernest-Wallon, Warrington avait bien maîtrisé son sujet face à des Toulousains encore en rodage. À l’Halliwell, Toulouse a eu sa période euphorique avant la pause où elle a sacrément fait douter les "loups". Après une entame de match ratée, ponctuée par une confortable avance de Warrington (12-0), Toulouse est vraiment entré dans le débat à la demi-heure de jeu dans le sillage d’Eloi Pélissier, le bouillant talonneur. En l’espace de sept minutes, les Toulousains ont planté trois banderilles successives dont un doublé d’Eloi Pélissier, l’homme du match. À la peine à l’entame, Toulouse est retourné aux vestiaires avec la faveur du tableau d’affichage (18-14).

« Les deux cartons jaunes sont d’une extrême sévérité »

La belle machine toulousaine s’est soudain grippée. La cause à deux cartons jaunes infligés quatre minutes après la reprise au deuxième ligne, Joe Bretherton et à l’heure de jeu au pilier Harrison Hansen (Lequel disputait jeudi soir son 300e match en Super League). « Ces deux cartons jaunes remettent Warrington dans le sens de la marche. À mon sens, ils sont d’une extrême sévérité », peste le coach olympien, Sylvain Houles. Cette double infériorité numérique a ainsi fait le bonheur des "loups". Longtemps indécis, le duel a basculé à la 69e lorsque le demi de mêlée, George William a plongé victorieuse dans l’en-but. Une réalisation offrant une avance acceptable aux Anglais (26-18). À une minute du terme, le pilier Ben Currie a conforté un peu plus le capital des siens (32-18) et maintenu les Olympiens à l’ultime place, celle qui est synonyme de relégation. La relégation, les olympiens ont bien l’intention de gommer ce mot de leur vocabulaire. À quatre journées de la fin alors qu’il reste trois déplacements à Wigan (vendredi soir), Hull FC et St Helens et la réception des Dragons catalans, le moral est encore intact parmi les joueurs. « On croit encore au maintien, soutient Eloi Pélissier. Tant que mathématiquement, nous serons proches de Wakefield nous allons préparer les quatre derniers matchs avec l’envie de vaincre. Vendredi, nous allons à Wigan et il n’est pas question d’être résignés. »

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