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Top 14 - Saga Stade français : Baptiste Pesenti (Stade français) au nom des revanchards

  • Au Stade français, Baptiste Pesenti espère reprendre sur la lancée de son passage à Pau, après une saison frustrante au Racing 92.
    Au Stade français, Baptiste Pesenti espère reprendre sur la lancée de son passage à Pau, après une saison frustrante au Racing 92. Icon Sport - Icon Sport
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Après une seule saison passée sous les couleurs du Racing 92, l’international a rejoint le Stade français, malgré un contrat encore de trois ans. Il s’explique.

Son arrivée s’est dessinée dans les toutes dernières heures du "mercato". Baptiste Pesenti ne s’attendait probablement pas à quitter le Racing après seulement une saison. Souvenez-vous. C’était l’été dernier. Le président du club francilien Jacky Lorenzetti n’avait pas hésité à débourser une coquette somme - on parle de 500 000 euros - pour s’attacher les services du deuxième ligne. Objectif : densifier le paquet d’avants ciel et blanc. Un an plus tard, Pesenti a traversé le périphérique pour signer un contrat de quatre ans avec le Stade français. « Il a fallu prendre une décision assez vite, dit-il calmement. J’étais en manque de temps de jeu au Racing, Mon objectif était de jouer plus régulièrement. » Blessé durant près de quatre mois, l’ancien Palois n’a pas convaincu le manager Laurent Travers. À son retour, il a souvent été relégué en tribune. « Ce transfert, c’est un accord commun, commente-t-il. Mais mon intérêt n’était pas de rester au Racing, tout le monde l’aura compris. »

Le directeur général du Stade français Thomas Lombard a donc sauté sur l’opportunité. Pesenti, quatre sélections avec le XV de France, compte parmi ces joueurs à fort potentiel, susceptible d’apporter une vraie plus-value au club de la capitale. « Contrairement à mon arrivée au Racing la saison dernière, où j’étais quasiment la seule recrue, où on avait beaucoup parlé de mon transfert dans les médias, je débarque au Stade français au milieu d’une dizaine de nouveaux joueurs (12). Et ça me va bien. Je trouve que c’est plus simple pour s’intégrer. » Il ajoute : « J’avais bien remarqué la saison dernière la qualité du pack parisien. Cette équipe a souvent dominé les phases de conquête. Et ça, ça m’a plu. Certes, les résultats n’ont pas vraiment reflété cette image. Mais je suis sûr que cette saison, nous allons être une équipe casse-couilles pour nos adversaires. Le club a recruté pas mal de joueurs revanchards, des joueurs pas trop reconnus médiatiquement. Et j’espère qu’on va montrer notre état d’esprit. »

Au téléphone, sa voix très douce tranche avec la brutalité de ses coups d’épaules dans les rucks. Calme et posé tranquillement à son domicile, il n’a ni aigreur, ni amertume. Son passage éclair au Racing ? Il jure que ce n’est pas un échec. « Je n’ai pas le sentiment d’avoir perdu mon temps. Cette expérience m’a beaucoup appris. Je regrette simplement de ne pas avoir pu m’exprimer pleinement. J’ai seulement le sentiment d’être parti un peu vite, mais voilà… Il faut saisir les opportunités quand elles se présentent. Le Stade français m’offre un beau challenge. J’ai vraiment envie de faire partie de cette aventure. »

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