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Top 14 - Saga Stade français : plus de Jiff, moins de « clinquant »

  • Sione Tui retrouve le Stade français après son prêt à Carcassonne.
    Sione Tui retrouve le Stade français après son prêt à Carcassonne. Icon Sport - Icon Sport
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Arrières > Il a été l’un des joueurs les plus utilisés la saison dernière et devrait encore une fois être à la manœuvre, Kylan Hamdaoui est aujourd’hui un des cadres du Stade français. Précieux sur les ballons hauts, il a cette capacité de relance voulue par le manager Gonzalo Quesada. Toutefois, il est parfois apparu un peu usé la saison dernière et, à l’image de toute la ligne de trois-quarts, constamment en quête de repères. Son principal concurrent, le Tonguien Telusa Veainu a été victime d’une grave blessure au genou (ligament croisé) en sélection, il sera absent plusieurs mois. Il s’est blessé lors du dernier match de qualification à la Coupe du monde face à Hong Kong, en juillet. Sans doute une chance pour Sione Tui, de retour de prêt. Ce dernier a montré, avec Carcassonne en Pro D2, de belles qualités. Reste à savoir s’il franchira le cap du Top 14.

Ailiers > Deux recrues sont arrivées de Pro D2. D’abord, Stéphane Ahmed qui a réalisé une bonne saison avec Montauban. Ensuite, Nadir Megdoud, en provenance de Rouen. Ce dernier pourrait bien être la bonne pioche du mercato. Joueur puissant, on dit de lui que son potentiel est immense. Il pourrait profiter notamment du possible repositionnement de Sefa Naivalu ou de Lester Etien au poste de trois-quarts centre. Ces deux-là ont montré la saison dernière qu’ils étaient des titulaires en puissance, mais l’absence, pour l’heure, d’une recrue au centre pour remplacer Laumape, en fait des candidats sérieux pour renforcer un secteur de jeu en souffrance.

Centres > Le départ tardif de Ngani Laumape n’a pas encore été compensé. Il devrait l’être. En attendant, Alex Arrate, malgré son déficit de puissance, est un atout offensif par sa lecture de jeu. Avec lui, le retour de Julien Delbouis, victime de deux graves blessures coup sur coup, est une aubaine pour le club. S’il retrouve son meilleur niveau, il sera incontournable. Avec eux, Harry Glover, longtemps absent en raison d’une pubalgie la saison dernière, est une option. Il peut aussi dépanner à l’aile. Enfin, Théo Dachary, catégorisé dans les espoirs du rugby français lorsqu’il évoluait à Biarritz, a été perdu de vue à Toulon. Il revient avec un fort sentiment de revanche. Lui aussi pourrait être une bonne surprise.

Ouvreurs > Nicolas Sanchez a déçu la saison dernière. On attendait bien mieux de la part de l’international argentin. Il doit une revanche à son club et ses partenaires. Seulement, même s’il s’est blessé lors de la première rencontre du Rugby Championship avec les Pumas, il sera encore souvent absent. Dans cette optique, Joris Segonds devrait être le titulaire du poste, même si beaucoup voient en Léo Barré celui dont le club a besoin. L’international des moins de 20 ans a pris de l’épaisseur et a démontré à chacune de ses sorties la saison dernière combien il pouvait se montrer au niveau attendu.

Demi de mêlée > On a souvent écrit et entendu que le Stade français manquait de caractère. Voilà pourquoi le club de la capitale a convaincu Morgan Parra de rejoindre la capitale. Certes, à 33 ans, il n’est plus le jeune premier de ses débuts mais sa présence sera précieuse pour les équipes et même pour ses deux concurrents. D’abord, Arthur Coville, capitaine des moins de 20 ans en 2018. Ce dernier a marqué le pas l’an dernier. Aux côtés de Parra, sans doute va-t-il franchir un cap. Même sentiment pour James Hall, vif et précis, mais manquant parfois de leadership, ce qui est préjudiciable pour un demi de mêlée.

Numéros 8 > Après le départ de Talalelei Gray et Loïc Godener, il n’y a plus de vrai spécialiste du poste. Sekou Macalou semble être celui à qui le numéro huit reviendra le plus régulièrement. Evidemment, il devra montrer plus de régularité dans ses performances afin de porter son équipe.

Troisième ligne aile > C’est le poste qui compte le plus de nouvelles recrues. D’abord, Giovanni Habel-Kuffner, en provenance de Pau, est un joueur de devoir. Précieux dans le jeu au sol, sa puissance est aussi un atout. Un peu dans le même registre, Giorgi Tsutskiridze, pourrait tirer son épingle du jeu. L’an passé, il a montré des qualités intéressantes avec Aurillac. Par ailleurs, en quête de joueur de caractère, le club s’est attaché les services de Julien Ory. L’ancien toulonnais sera précieux dans le "turnover". Dans un autre registre, Mathieu Hirigoyen est un grand espoir du rugby français. L’an passé, il a sans doute été un des meilleurs joueurs avec le Biarritz olympique. Il est attendu comme une révélation de la saison. Enfin, il y a les joueurs de devoir présents déjà l’an passé à l’image de Ryan Chapuis ou de Romain Briatte. Ce dernier s’est imposé comme un joueur important de la saison dernière. Enfin, le club espère retrouver Marcos Kremer en pleine forme. Ce dernier, à son meilleur niveau, est un incontournable. Seulement, il sera encore absent régulièrement puisqu’il est un cadre des Pumas qui dispute le Rugby Championship et la tournée de novembre.

Deuxième ligne > S’il y a bien un poste bien pourvu en qualité, c’est celui-ci. Les dirigeants parisiens ont réussi un joli coup en faisant signer le Racingman Baptiste Pesenti. Ce dernier, aux portes du XV de France, est un joueur à fort tonnage, précieux dans les phases de combat. Placé à droite en mêlée fermée, il devrait être un titulaire en puissance. Son concurrent John Van der Mescht possède aussi un gabarit impressionnant mais se déplace moins. À gauche, l’historique Paul Gabrillagues est toujours un cadre du vestiaire. Il devra toutefois batailler avec Pierre-Henri Azagoh qui monte chaque jour un peu plus en puissance.

Piliers > À gauche, Clément Castets fait figure de favori pour le poste. Après son retour de blessure en cours de saison l’an passé, il avait déjà montré ses qualités. Evidemment, Moses Alo-Emile est une option très sérieuse. Lui aussi monte en puissance. Quant à Vasil Kakovin, inutile de la présenter, il répond toujours présent. À droite, Gonzalo Quesada espère retrouver Paul Alo-Emile, élu capitaine la saison dernière, à son meilleur niveau. Le mystère plane. De son côté Giorgi Melikidze ne se pose pas de question et répond aux attentes. Quant à Nemo Roelofse, après une saison "découverte" du Top 14, on attend un peu plus de lui.

Talonneurs > Tolu Latu et Lucas Da Silva partis, place à Mickaël Ivaldi, joueur expérimenté en provenance du Lou, et Lucas Peyresblanques, grand espoir du poste qui arrive de Biarritz. Ces deux-là devraient se partager une large partie du temps de jeu, même si Laurent Panis ne compte pas rester en tribune toute la saison.

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Les commentaires (1)
leBison Il y a 1 année Le 17/08/2022 à 22:18

Enfin , ils ont tout compris !.. Plus de sérénité et moins de bling-bling . Au moins ,ça risque de payer bien plus et surtout coûter bien moins cher .