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Saga Biarritz - Le contexte a changé…

Par Pablo ORDAS
  • Les Biarrots de Barnabé Couilloud et Johnny Dyer veulent s’appuyer sur l’expérience de la saison en Top 14 pour jouer les premiers rôles en Pro D2.
    Les Biarrots de Barnabé Couilloud et Johnny Dyer veulent s’appuyer sur l’expérience de la saison en Top 14 pour jouer les premiers rôles en Pro D2. Stéphanie Biscaye
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Le BO va se présenter avec un effectif compétitif, qui doit lui permettre de batailler pour les six premières places. Néanmoins, le président Aldigé refuse de parler de retour à la case départ et de comparer la situation avec celle vécue avant la montée. Il explique, ici, pourquoi…

Monté grâce à un coup de pied de Steffon Armitage, un soir de juin 2021, le Biarritz olympique n’est pas parvenu à déjouer les pronostics et n’aura passé qu’une seule année au sein de l’élite du rugby français. Condamné dès le printemps dernier à la redescente, le club basque a eu la chance, dans son malheur, de pouvoir préparer l’atterrissage et anticiper ainsi la saison qui se profile en Pro D2. "J’entends, parfois, la déception des gens qui disent que c’est dommage qu’on soit descendu, raconte Jean-Baptiste Aldigé. Je leur réponds souvent que, pour descendre, il fallait déjà monter. Attention, je ne dis pas que nous sommes heureux d’être descendus, mais nous avons eu la joie d’aller au bout de nos ambitions et des objectifs annoncés les trois dernières années. La courbe sportive et opérationnelle du club a très bien fonctionné, puisque nous avons assumé les choses. Par contre, la courbe structurelle et politique n’a pas suivi. Depuis notre arrivée, nous avons annoncé que nous voulions stabiliser le BO dans les vingt meilleurs clubs français et, en quatre ans, ça a toujours été le cas."

Forcément déçu que son équipe ne soit pas parvenue à se maintenir en Top 14, le patron du club basque refuse néanmoins de parler de retour à la case départ. "Le départ, ce serait les mêmes conditions qu’il y a quatre ans, précise-t-il. À notre arrivée, des gens nous ont dit, à Biarritz : "Commencez par avoir des résultats sportifs et on vous donnera les moyens structurels avec un stade, un centre d’entraînement." Nous avons eu des résultats, mais pas les moyens qu’on nous avait promis. Ce n’est pas un retour à la case départ, car on sait que, même maintenant, si on le refaisait, on n’aurait pas les moyens. Cette saison, on ne va pas se dire qu’on va essayer de monter pour avoir des infrastructures, car ça ne se fera pas. Non, nous voudrons simplement rendre heureux les gens qui nous aiment et nous soutiennent."

Aldigé : "Faire cette saison de façon très professionnelle"

Ici, le président Aldigé pense, avant tout, aux "supporters de la première heure". Il cite, aussi, les champions de France 2002 qui seront mis à l’honneur sur le maillot toute la saison, à l’occasion des vingt ans du titre. "Il y a eu la finale de Serge Blanco au Parc (en 1992, NDLR). C’est lui qui a lancé l’épopée BO, puis la génération 2002 est venue gagner un titre. Il y a un tas de bons mecs là-dedans, qui nous soutiennent et qui travaillent avec nous. Je pense à Lulu Mazas, Soso Puleoto, Philippe Bidabé, Nicolas Brusque et j’en oublie plein… Vous savez, dans le rugby, il y a deux catégories d’anciens. Ceux qui pensent que le club leur doit et ceux qui pensent qu’ils doivent au club. Les gens que je viens de citer font partie de la seconde catégorie. Cette saison, j’ai envie qu’on la fasse pour les joueurs et pour le staff, entre nous, de façon très professionnelle, au maximum de nos capacités, pour montrer qu’on est apte et capable, qu’on sait toujours faire notre métier."

La carte jeune ?

Que faudra-t-il attendre, de ce BO version 2022-2023 ? Seul club relégué cet été, il a les armes pour être un candidat crédible à la bataille aux phases finales, c’est une certitude. "On ne va pas se cacher, reprend Jean-Baptiste Aldigé. Sur le papier, nous avons une équipe pour faire le top six, de par la qualité des joueurs étrangers qui sont là et de par la qualité du travail effectué ces quatre dernières années, au sein de notre formation, grâce à l’organisation mise en place par Matthew Clarkin." Ils seront encore nombreux, cette année, à postuler pour porter le maillot de l’équipe première, notamment au sein d’une ligne de trois-quarts, où pourraient se retrouver Aurrekoetxea, Couilloud, Vergnaud, Cadot, Fariscot et Jonas, 22 ans de moyenne d’âge, et un appétit débordant. Plutôt séduisant, non ?

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