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Nouvelle-Zélande : Ian Foster maintenu, Joe Schmidt promu

Par Jérôme Prévôt
  • Ian Foster a été maintenu à la tête des Blacks.
    Ian Foster a été maintenu à la tête des Blacks. Icon Sport
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Le sélectionneur des All Blacks a sauvé sa tête. Il reste en place jusqu’à la Coupe du monde, mais l’ancien entraîneur de l’Irlande fait son entrée officielle dans le staff.

La Fédération néo-zélandaise a tranché. Ian Foster sera bien le sélectionneur des All Blacks jusqu’à la prochaine Coupe du monde. Malgré la victoire de son équipe à Johannesbourg face à l’Afrique du Sud samedi dernier (35-23) , sa position n’était pas encore assurée. Des rumeurs de licenciement continuaient à courir pour celui qui a perdu trois matchs de rang en été 2022. Avant le match de Johannesbourg, il avait même perdu cinq des six dernières rencontres. Un bilan désastreux à l’échelle des All Blacks.

L’heure était grave car Mark Robinson, le directeur général de la NZRU avait refusé de le soutenir publiquement après le coup de sifflet final du test. Il semble bien que les patrons de la NZRU ont compris que les joueurs soutenaient leur entraîneur. Certains voulaient même venir symboliquement se tenir derrière lui durant la conférence de presse (mais ils y ont finalement renoncé). « D’un certain côté, cela fait aussi partie du travail de « Robo » (Robinson) de me critiquer », a commenté le sélectionneur, pas rancunier et conscient des inconvénients de son poste.

Auparavant, Foster avait remercié les dirigeants pour leur « soutien fort. […] C’est un privilège d’occuper ce poste, ce n’est jamais quelque chose que l’on tient pour acquis ». Le sélectionneur a sauvé sa tête après avoir perdu ses adjoints, John Plumtree et Brad Mooar fin juillet après la série face à l’Irlande. Il travaille désormais avec Dave Ryan, chargé des avants (ex-Fidji et Crusaders). L’influence de ce dernier s’est apparemment fait sentir en Afrique du Sud avec des progrès notés en conquête et dans la défense des mauls.

Ce n’était pas le tour de Robertson

Mercredi, on a appris que Ian Foster avait un nouvel adjoint chargé de l’attaque, et pas n’importe qui. Il s’agit de Joe Schmidt, l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Irlande (2013-2019), et qui est resté une icône là-bas. Il est aussi passé par Clermont. Il était déjà dans les parages de la sélection, mais comme consultant.

Il devient donc adjoint à part entière. On rappelle qu’il s’était retrouvé aux affaires pour un match, le premier test gagné face aux Irlandais (22 juin) car Foster et ses deux adjoints étaient isolés à cause du Covid-19. Et ce jour-là, la Nouvelle-Zélande avait gagné 42-19.

Il faut aussi tenir compte d’un autre paramètre. Le licenciement de Ian Foster aurait coûté aux alentours de 2 millions de dollars néo-zélandais (un million d’euros).

Cette décision aura fait un grand perdant, Scott Robertson, l’entraîneur des Crusaders (quatre Super Rugby au compteur) qui n’a pas caché son envie de se tester au niveau international. Beaucoup de Néo-Zélandais craignent qu’il ne fasse ses valises pour l’Europe, pour un club ou pourquoi pas, pour une sélection, ce qui serait vu comme un coup de poignard par beaucoup de supporters des All Blacks.

Ian Foster devra donc donner raison aux caciques de la NZRU en évitant les faux pas lors des prochains rendez-vous. Son programme commence par deux tests face aux Pumas à Christchurch le 27 août et à Hamilton, le 3 septembre.

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