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Laurent Travers : « Peu de clubs ont fait aussi bien que le Racing 92 »

  • Laurent Travers veut que son équipe reste la plus constante possible.
    Laurent Travers veut que son équipe reste la plus constante possible. Icon Sport - Icon Sport
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Comme chaque année, l’objectif du club francilien sera de remporter un trophée. Un titre qui fuit les Racingmen depuis 2016, ce qui n’inquiète pas forcément le patron du secteur sportif.

Quels seront les objectifs du Racing 92 pour cette nouvelle saison ?

Au Racing 92, les objectifs sont toujours les mêmes : donner le meilleur de soi-même pour essayer de gagner des titres. Je crois que nous figurons parmi les onze clubs qui ont affiché leur volonté de terminer dans les six premiers de la phase régulière. Ce sera notre première étape. Seuls trois clubs, Perpignan, Brive et Bayonne, n’ont pas cette ambition. Voilà qui démontre toute la difficulté d’atteindre nos objectifs.

Le dernier titre du Racing 92 date de 2016. Est-ce que cela devient urgent de remporter un trophée ?

Notre objectif, c’est évidemment de gagner des titres. Mais tout le monde le sait, il n’y a qu’un seul champion, que ce soit en Top 14 ou en Champions Cup. Depuis dix ans, il y a un nouveau club sacré chaque année, ça montre bien que personne n’a la science exacte. De notre côté, sur les dix dernières années, sans compter qu’il y a eu une saison blanche en raison du Covid, nous avons enchaîné quinze quarts de finale, neuf demi-finales et quatre finales. Peu de clubs ont fait aussi bien que le Racing 92. Seulement, effectivement, notre dernier titre date de 2016. Aujourd’hui, nous travaillons sur notre capacité à franchir la ou les dernières marches. Nous devons continuer à être constant, à être régulièrement dans le dernier carré. Parce que je suis convaincu que c’est cette constance qui va permettre de renouer avec le succès.

On a souvent dit la saison dernière que le Racing 92 manquait de densité physique, ce qui vous a poussé à axer votre recrutement en ce sens. Comment, désormais, allez-vous allier la vitesse nécessaire pour coller aux spécificités de l’Arena et la puissance ?

C’est le travail entrepris actuellement. Ces deux ingrédients que sont la vitesse et la puissance sont indispensables dans le rugby moderne. C’est ce qui nous permettra de faire la différence. Cette densité, nous sommes allés la chercher. Mais nous ne voulons pas perdre nos qualités de vitesse dans le jeu. Nous devrons être capables d’alterner les formes de jeu.

Justement, avez-vous été agacé la saison dernière par les critiques sur le manque de densité de votre paquet d’avants ?

J’aimerais que les gens qui disent ça aient de meilleurs résultats que nous ! Tout simplement. Avant d’affirmer que le Racing manque de puissance, ce serait pas mal que chacun regarde ses performances. Mais bon…

Oui ?

Tant qu’on parle de nous, c’est que nous sommes en vie (rires).

Que change l’arrivée de Rory Teague à la place de Mike Prendergast dans votre staff ?

Que ce soit l’arrivée de nouveaux joueurs ou de nouveaux entraîneurs, c’est l’opportunité d’installer une nouvelle dynamique. Je ne dis pas que ce sera mieux ou moins bien, je dis que ce sera différent. Et cette différence doit permettre de mettre un coup de fouet, de donner une bouffée d’oxygène et de permettre, peut-être, de franchir un cap supplémentaire. Mais c’est trop réducteur de dire que ce sera mieux qu’avant. 

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