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Fédérale 3 - Alès : énergie nouvelle en Cévennes

Par Olivier Gagnebien
  • Depuis un mois, les Cévenols ont repris le chemin de l’entraînement et du stade de la Montée de Silhol.
    Depuis un mois, les Cévenols ont repris le chemin de l’entraînement et du stade de la Montée de Silhol. Photo DR
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Depuis deux saisons à cet étage, le club cévenol s’inscrit, aujourd’hui, dans un nouveau projet sportif à trois ans. Premier objectif : jouer les phases finales.

Avec six revers sur ses sept premiers matchs et, finalement, quatre faux pas à la maison, les Cévenols ne pouvaient espérer composter, pour leur première saison pleine en Fédérale 3, leur ticket d’accès aux playoffs.

À la fin de l’exercice, le patron du club Jean-Michel Redares choisissait donc de ne pas reconduire à la tête des Cévenols Laurent Brajon, quatre ans de banc et artisan de la remontée du club, il y a deux saisons, en Fédérale 3 et de donner les clés à l’ancien technicien de Nîmes Frédéric Lloveras arrivé d’Uzès, un an plus tôt, comme manager sportif, épaulé, cette saison, par Olivier Douget, Pierre Begon comme intervenant (tout comme à Agen NDLR) sur les rucks et le jeu au sol et Pierre-Louis Fonlup pour la touche et la mêlée.

Depuis quatre semaines, les Cévenols ont ainsi retrouvé le chemin de la Montée de Silhol. À leur agenda d’avant-saison, un stage de cohésion (le 3 septembre) au régiment étranger de génie de Laudun-l’Ardoise puis un match amical à Cavaillon (le 9) avant un premier test en championnat face à Arles (le 18).

Nouveau projet sportif

Pour la première année d’un projet sportif inscrit sur trois ans, l’objectif du club est clair : « franchir, un palier et boucler notre saison régulière dans le carré de tête », glisse Frédéric Lloveras.

Pour cela, l’effort a été porté sur la conservation d’un noyau dur, pas mal de retours au club, mais aussi sur un recrutement à la tonalité fidjienne, malgache, roumaine et en provenance de l’armée de terre. Sportivement, sur le papier, tout cela, a de la gueule.

Financièrement et structurellement (un terrain synthétique ainsi que la construction d’une nouvelle tribune et de vestiaires sont à l’étude) le rugby club cévenol, pas peu fier de son école de rugby en hausse de 25 %, laisse aussi entrevoir des clignotants orientés au vert.

Bref, tout cela va dans le bon sens. « Ce club est structuré, il y a, par ici, un gros tissu économique qu’il s’agit d’attirer, reprend Frédéric Lloveras. On a vraiment envie de rendre notre projet sportif attractif et de coller aux attentes. »

Il reste au nouveau staff cévenol à trouver la bonne partition pour ce collectif. « On a perdu un talon Rafael Rivas, Lucas Dejoux et les frères Uriel et Gaspard Marchelidon, il reste bien sûr des incertitudes, mais il y a de la qualité boucle le technicien alésien, on a récupéré des gars revanchards et plus globalement ce recrutement peut apporter de belles surprises. »

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