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La Tour-du-Pin : dans le vif du sujet

Par Sébastien FIATTE
  • Jonathan Wisniewski a intégré le staff de La Tour-du-Pin, aux côtés (de gauche à droite) de Jérôme Durand (avants), Stéphane Reynaud (coordinateur sportif), Dylan Vignati (réserve) et Daniel Janin (préparateur physique).
    Jonathan Wisniewski a intégré le staff de La Tour-du-Pin, aux côtés (de gauche à droite) de Jérôme Durand (avants), Stéphane Reynaud (coordinateur sportif), Dylan Vignati (réserve) et Daniel Janin (préparateur physique). Fabrice Paccalin
Publié le Mis à jour
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Déçu par son élimination prématurée la saison dernière, La Tour-du-Pin entend en tirer les leçons. L’équipe espère également être bonifiée par l’arrivée dans le staff de Jonathan Wisniewski. 

À la douceur du climat méditerranéen, il a finalement préféré la rudesse de l’hiver nord-isérois. Annoncé mi-mai dans le staff de La Tour-du-Pin, comme entraîneur des trois-quarts, Jonathan Wisniewski a failli partir à Nice, pour prendre la succession de David Bolgashvili. « Nous avons eu chaud, sourit le coordinateur sportif turipinois, Stéphane Reynaud. C’est le monde professionnel. C’était une opportunité pour lui. Nous connaissons ses autres engagements. Il intervient à Bourg-en-Bresse, qui s’entraîne en journée. Il a un contrat avec Canal aussi ».
Mais le meilleur réalisateur de l’histoire du Top 14 a déjà apporté beaucoup au club isérois. Frustré par son élimination au premier tour du championnat de France de Fédérale 3, il entendait répondre à un double objectif : remplacer l’entraîneur des trois-quarts, Sébastien Ferrand, sur le départ, et faire évoluer sa préparation, après les limites entrevues en phases finales. « Avec le Covid, nous avons peut-être été moins exigeant avec les joueurs, reconnaît Stéphane Reynaud. Nous nous sommes peut-être satisfaits d’enchaîner les matchs, alors que nous avions les cartes en main. »
 

Une charnière plus impliquée

 

Le nombre importants de derbies entre équipe iséroise a également influé, avec certains matchs où les équipes laissaient beaucoup de plumes, sur le plan mental et physique. « Notre petit monde du Nord-Isére n’a pas été très performant en-dehors de la région lyonnaise, tranche le coach. Nous avons eu une réflexion sur la conduite à tenir. Nous ne devons pas nous contenter d’être champions du Nord-Isère ». Le premier des trois matchs amicaux programmé le 26 août contre les espoirs du Stade métropolitain, avant des affrontements contre Saint-Marcellin et le CO Lyon, avait pour but de commencer à y voir plus clair.


« La page n’est pas blanche, rappelle Stéphane Reynaud. Avec Jérôme Durand, l’entraîneur des avants. Notre rôle est de garder ce qui fonctionnait. En défense par exemple, il n’y a pas énormément de changements. » Dans l’organisation des entraînements et en attaque en revanche, plusieurs changements majeurs ont été institués. Les entraînements sont plus rythmés, et la circulation offensive a été revue. Privés de deux ouvreurs, dont Benoît Grandjean, tout jeune retraité, les Nord-Isérois vont devoir trouver des ressources internes. «La charnière sera plus sollicitée dans la lecture de jeu. À l’ouverture, nous avons des jeunes joueurs intéressants. La présence de Jonathan doit les aider à être plus à l’aise. Dans l’ensemble, ça va booster les mecs. »
Dans une poule où les derbies nord-isérois, il ne faudra pas se tromper d’objectifs. Tout en parvenant à accrocher une place en phases finales qui vaudra très cher, entre des voisins, venus de toute l’Isère, ambitieux, une équipe d’Aix-les-Bains en progression constante, et un promu Seyssins, qui pourrait bien jouer les trouble-fêtes...

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