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Aymeric Luc (Toulon) : « On espère être dans les quatre, voire les deux »

Par Tristan Failler.
  • Aymeric Luc (Toulon).
    Aymeric Luc (Toulon). Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En ouverture de cette nouvelle saison, l’arrière toulonnais se réjouit de retrouver Bayonne, son ancien club qu’il avait quitté sur un tir au but malheureux. Dans cet entretien, il évoque aussi le recrutement du RCT, ses ambitions personnelles et la formation du duo Azéma/Mignoni.

Samedi 17h à Mayol, vous retrouverez Bayonne, c’est un moment particulier pour vous ?

Oui, je suis très heureux qu’ils retrouvent une place dans l’élite, là où ils doivent être. C’est un club historique du rugby qui propose un projet entraînant avec les jeunes du club, des joueurs à forts potentiels et d’autres d’expériences : le tout qui donne un bon mélange, je crois. À titre personnel, ça me fait évidemment plaisir de débuter la saison face à mes copains, après on sait tous qu’une fois le coup d’envoi donné, ce sera un match comme un autre.

Vous avez échangé avec eux ?

Cette semaine non mais je les ai souvent au téléphone et j’en ai vu certains cet été. Là, récemment, j’ai eu Peyo (Muscarditz) mais on s’appelle pour prendre des nouvelles surtout et parler autre chose que du rugby.

Le début de saison est imminent donc, quel bilan tirez-vous de la préparation et ces deux défaites face à Clermont et Toulouse ?

On a fait le choix de jouer contre deux équipes qui joueront le très haut de tableau mais je pense malgré tout qu’on a fait une pré-saison de qualité. On s’est jaugés et on a mis le point sur les variables qui n’allaient pas, maintenant à nous de gommer ces erreurs, ces petits défauts afin de démarrer le championnat de la meilleure des manières. On sait très bien qu’il va y avoir des journées d’adaptation mais à nous de faire en sorte qu’elles soient les plus courtes possibles.

Finaliste de la Challenge Cup et non qualifié en TOP 14 la saison passée, un club comme Toulon se doit de faire mieux ?

Sur la scène européenne, on est malheureusement dans la même compétition mais on va tout faire pour aller chercher un titre. On sait qu’avec l’arrivée des clubs sud-africains, la compétition va encore prendre de l’ampleur et devenir plus dure. Concernant le Top 14, il faudra faire bien mieux que l’année dernière. J’entends par là au minimum une qualification mais on espère être dans les quatre voire dans les deux. La phase finale, nous sommes beaucoup de joueurs à ne pas l’avoir vécu et nous voulons le vivre, mais c’est quelque chose qui manque énormément au club et à nos supporters.

Après une bonne première saison, dans quel secteur de jeu aimeriez-vous vous améliorer ?

Le rugby va de plus en plus vite, je me dois d’augmenter ma capacité d’anticipation. Ça se fera au fil des minutes jouées et de l’expérience emmagasinée, puis en analysant mes performances aussi. Je travaille les spécificités au poste : le jeu au pied qui est toujours perfectible et le jeu aérien qui est très précieux dans le rugby actuel. Si je peux devenir un « crack » dans ces domaines précis, c’est super pour un arrière.

Le RCT a recruté des joueurs de haut-calibre dans la ligne arrière avec Waisea, Sinzelle et West. C’est un recrutement de bon augure pour vous ?

Je pense car Waisea et Sinzelle sont deux profils différents. « Wais » est clairement un magicien ! Il est capable de faire jouer après lui que ce soit avant ou après plaquage, c’est un joueur fantastique. Jérémy est très polyvalent avec une expérience énorme et un gros leadership. Cet apport nous fait progresser au quotidien, que ce soit à l’entraînement mais aussi en dehors. Enfin, Ihia est un 10 de classe internationale, cela fait des années qu’il est en Top 14, il connaît le championnat par cœur, c’est un joueur de très grande qualité.

On dit souvent qu’on apprend aux côtés de grands joueurs, c’est aussi votre ressenti ?

Oui, on peut apprendre de deux manières. Quand on joue avec des grands joueurs, des stars qui ne sont pas forcément dans la transmission, mais rien que le fait d’être à leurs côtés vous fait progresser. Mais aussi lorsque vous avez des joueurs d’expérience et qui eux sont dans le partage et l’échange.

À un peu plus d’un an de la coupe du Monde, ça trotte dans un coin de votre tête ?

C’est évidemment un objectif car j’ai déjà été convoqué avec les Bleus. Après, dans le rugby tout va très vite et ça peut aussi ne plus se représenter. Je prends les choses dans l’ordre, je veux d’abord faire une belle saison avec mon club et si une chance revient, ce sera à moi de la saisir.

Pierre Mignoni est venu pour former un duo avec Franck Azéma à la tête du staff, quel est votre sentiment sur cette arrivée ?

Sur le papier, quand on a appris la nouvelle il y a quelques mois, cela a surppris d’avoir deux coachs de ce calibre-là qui entraînent ensemble. Quand on est revenu après les vacances, on a compris qu’ils avaient pris la mesure de la chose et c’était impressionnant de nouveautés. Ils ont des discours qui se complètent, et je trouve que leur duo est, pour le groupe, très enrichissant.

Il vous a glissé un petit mot amical après la finale perdue face à Lyon la saison passée en Challenge Cup ?

Non non même pas, il n’a pas eu trop le temps je crois vu le travail qui l’attendait ! Que ce soit avant l’arrivée des joueurs ou une fois que tout le monde était en place, ils ont travaillé d’arrache-pied avec Franck. Après je ne sais pas si ça s’est chambré un peu dans les bureaux (rires).

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