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Brive, la nouvelle dimension

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    Brive, la nouvelle dimension
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En début, l’homme d’affaires anglais Ian Osborne est officiellement devenu le premier actionnaire du CABCL. Une arrivée qui va offrir davantage de moyens pour le club dans les années à venir.

Lundi soir, le club de Brive a peut-être officiellement changé d’ère. C’est par le biais d’un communiqué qu’il a annoncé l’arrivée de Ian Osborne comme premier actionnaire, avec 33 % des parts du club. L’homme d’affaires anglais, qui a fait fortune dans les technologies, avait entamé des discussions avec les dirigeants corréziens en juillet 2021. Ce fut donc l’aboutissement d’un vrai travail de fonds. également cofondateur et CEO d’Hedosophia, un fonds d’investissement international accompagnant des entreprises du monde de l’Internet et de la tech, Ian Osborne – désireux d’investir dans un club de rugby français – a été présenté par le biais de Yannick Bolloré, président du Conseil de surveillance de Vivendi, l’un des principaux actionnaires du CABCL. "Ian s’est rendu une première journée à Brive et a été séduit par le club, la ville et la région, explique le président Simon Gillham, joint par téléphone. Lui et ses équipes ont effectué un audit approfondi sur les plans sportif, financier, marketing, etc. Il est ensuite revenu plusieurs fois et a assisté à des matchs."

Impressionné par la bonne santé économique du club et par sa stabilité, l’intéressé a aussi échangé avec divers acteurs politiques locaux, et même avec François Hollande, resté proche du club. "Pendant ces treize mois, il a rencontré tous les partenaires, qui ont apprécié sa simplicité et soutenu son arrivée, et les actionnaires ont d’ailleurs voté à l’unanimité l’augmentation de capital", ajoute Simon Gillham. Dans le communiqué du CABCL, Ian Osborne affirme ainsi : "Je serai un actionnaire pro-actif de long terme. En plus de renforcer l’équipe, j’ai l’intention d’investir dans les infrastructures du club, y compris dans la remarquable formation qui contribuera à faire émerger les prochaines icônes brivistes."

15 millions d’euros sur 5 ans

En privé, l’homme d’affaires aurait insité sur son envie, non pas de chambouler le projet en place ("Beauden Barrett ne signera pas à Brive la semaine prochaine", sourit un dirigeant corrézien), mais bien de le poursuivre et de l’accélérer en lui offrant davantage de moyens. C’est une des raisons pour laquelle cela ne sera modifié en ce qui concerne la gouvernance du club. Les différentes parties se sont entendues sur un plan portant sur cinq ans et l’objectif est de faire grimper le CABCL dans la hiérarchie actuelle du rugby français. Si la direction n’a pas souhaité communiqué de chiffres, on parle d’un apport de quinze millions d’euros sur les cinq saisons à venir. Au-delà, son apparition dans le paysage briviste pourrait ouvrir le club à de nouveaux cercles d’investisseurs auquel il n’avait pas accès jusque-là. Pour ce qui est de l’exercice en cours, l’effectif est déjà arrêté et l’apport de Ian Osborne n’aura pas de conséquence immédiates sur celui-ci, même si, en interne, on indique que Brive aura une plus forte marge de manœuvre sur le marché s’il veut recruter un joker médical ou un joueur supplémentaire en fonction des besoins et des opportunités.

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