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Top 14 - Pour l'UBB, un gros morceau d'entrée pour s’étalonner

  • Maxime Lucu et les joueurs de l’UBB entament leur saison par un match de gala !
    Maxime Lucu et les joueurs de l’UBB entament leur saison par un match de gala ! Icon Sport - Icon Sport
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Et hop, voilà un grand match pour commencer la saison. Les bordelais espèrent que leur nouveau plan de jeu sera « passable  pour y faire face.

« Je pense être encore l’homme de la situation », ainsi Christophe Urios a terminé sa conversation en milieu de semaine, avec le sourire. C’était une réponse à quelqu’un qui lui demandait s’il s’exprimait toujours autant, aux entraînements. Oui, comme il y a trois ans, comme en 2020, 2021, le manager de l’UBB a repris les rênes avec ses idées et ses exigences et va se confronter d’entrée de jeu au roc toulousain. L’an passé, ce duel avait incarné le sommet de la saison de l’UBB, une victoire magnifique dans un stade ultra-rempli à la fin de l’automne. Les tribunes seront encore pleines dimanche soir, mais le match entre les deux métropoles arrive sans doute un peu trop tôt, déjà sur un plan médiatique. « Ce sera la première fois que les Toulousains viendront au complet à Chaban-Delmas », a fait remarquer Maxime Lucu. Le demi de mêlée international voulait sans doute dire qu’affronter l’ogre toulousain et ses recrues prestigieuses, ça n’a rien de facile quand on a pour volonté de faire évoluer son système de jeu. Par-delà les polémiques et les tensions diverses, les Bordelais ont fait des constats techniques et tactiques. Maxime Lucu l’a clairement détaillé, avec une vraie franchise d’ailleurs. « En fin de saison, nous sommes devenus trop lisibles. Il fallait évoluer, les défenses adverses nous mettaient beaucoup de pression. La demie perdue face à Montpellier a tout résumé. On est tombé sur un mur. Il fallait trouver des alternatives. »

Une touche à réorganiser

L’UBB a donc repensé une bonne partie de son système de jeu. « Quand notre attaque n’avance plus par les avants, il faut trouver autre chose. On a essayé de trouver des solutions autour des rucks, tout en gardant notre vitesse avec nos lignes arrières qu’on ne présente plus. » L’idée forte des Bordelais, c’est trouver l’art de contourner les défenses au lieu de les affronter. Derrière cette phrase évidemment se cachent une série de réglages et de lancements qu’il a fallu peaufiner. Cinq semaines, finalement ce n’est pas énorme si l’on tient compte de la préparation physique. « Il faudra aussi savoir déplacer les défenses adverses par du jeu au pied, ce que font de plus en plus souvent les autres équipes. »

Est-ce que ce nouveau plan fonctionnera dès dimanche soir ? Christophe Urios a préféré rester modeste. « Au moment où je vous parle, nous sommes bien sur le plan de l’organisation, sur le plan de l’état d’esprit aussi. Sur le plan physique, on est dans les clous. Mais on est retard sur notre rugby. Notre premier match à Bayonne fut très brouillon, contre Clermont notre première période fut de qualité, la seconde fut à nouveau brouillonne. En fait, il nous a manqué un troisième match de préparation. Nous avons commencé par dix-sept joueurs en moins. Les trois premières semaines n’ont donc pas été évidentes… Voilà pourquoi nous étions si en retard pour notre reprise face à Bayonne. »

Il a fallu aussi absorber le départ de deux spécialistes de la touche, Cameron Woki et Alexandre Roumat. « On a été en difficulté à Bayonne, on a rectifié le tir face à Clermont. On a perdu deux très bons éléments, c’est vrai. On n’a pas complètement compensé ça aujourd’hui. Ça va nous obliger à travailler différemment. 

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