Top 14 - Sekou Macalou : « Le Stade français n’est pas un club de moutons »
Sekou Macalou (troisième ligne du Stade français) - À 27 ans, l’international parisien semble décidé à opérer un changement radical. Comme son club, il ne veut plus vivre de saison galère.
Il a été reproché au Stade français un manque de caractère la saison dernière. Qu’en sera-t-il cette saison ?
J’avais très mal vécu ces critiques, mais c’était une réalité. À tel point qu’on s’est retrouvé à lutter pour ne pas jouer l’access match. Cette saison, ce sujet sera prioritaire. Le Stade français n’a jamais été un club de moutons, mais un club avec des joueurs de caractère, des joueurs différents. Le club a d’ailleurs recruté pas mal de joueurs revanchards qui vont sûrement nous faire du bien.
Justement, Damian Penaud disait que pour le Stade français, l’arrivée de Morgan Parra était sûrement une bonne pioche…
Morgan est un grand joueur avec une expérience immense. En quelques semaines, on a déjà senti les bienfaits de sa présence. Il nous amène tout ce dont nous avions besoin, notamment ce leadership qui nous a tant fait défaut. Quant au jeu, il pue le rugby. Quand il parle, tout le monde boit ses paroles. Il s’investit pour le bien de l’équipe. Lui n’a plus rien à prouver, c’est ça qui est plaisant.
À titre personnel, avec la perspective d’une éventuelle participation à la Coupe du monde en 2023, comment vous situez-vous dans ce groupe ?
Je sais qu’il y a beaucoup d’attente autour de moi. J’ai eu la chance de participer à la tournée au Japon avec le XV de France. J’ai vraiment envie d’être acteur du projet. Tout comme avec le Stade français.
Comment vivez-vous le fait d’être parfois utilisé au poste d’ailier en équipe de France ?
Je le vis comme une chance, une opportunité d’étoffer mon jeu. J’apprécie vraiment la confiance des coachs et leur façon de m’accompagner. J’ai le sentiment que ça peut être bénéfique. En jouant à l’aile, j’ai peut-être plus le réflexe de lever la tête pour chercher du soutien une fois le rideau défensif franchi, ce que je ne faisais pas toujours. Avant, j’avais tendance à vouloir finir l’action tout seul.
Vous renvoyez parfois une image nonchalante sur le terrain. Le ressentez-vous ?
Ce sont des regards extérieurs qui véhiculent cette image. Ceux qui me connaissent à l’intérieur du groupe savent que je travaille, que je donne tout pour l’équipe.
Mais votre plus gros axe de progression n’est-il pas d’être plus régulier ?
Je sais qu’on me reproche de ne pas être constant. L’an passé, j’ai parfois été très bon, parfois très mauvais. Mais j’ai aussi l’impression qu’on attend de moi que je traverse le terrain à chaque fois que je touche le ballon. La réalité est tout autre. Un joueur n’est jamais au top à tous les matchs. Mais je sais que je dois travailler, peut-être mentalement, pour être plus régulier.
Avant d’affronter Clermont pour la première journée, quels sont vos objectifs ?
L’objectif, c’est de revenir en phase finale. Franchement, ça me gave de terminer 11e du Top 14. Ce n’est pas digne du standing du club. Pour ça, on se doit de bien débuter dès samedi. L’an passé, nous sommes passés à travers contre le Racing (21-36) lors de la 1re journée et ça a plombé notre début de saison. Pour lancer notre dynamique, on doit absolument battre Clermont.
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