Marine Ménager : « Difficile de qualifier ce match d’amical ! »
Marine ménager - Ailière du XV de France FéminiN à la veille de la rencontre face à l’Italie, la trois quart du quinze de France évoque la préparation et son excitation "d’en être", tout en se méfiant de ses futures adversaires.
Comment avez-vous occupé votre semaine de temps libre entre le stage en Andorre et celui de Nice ?
J’en ai profité pour me reposer et passer du temps avec ma famille. Entre les stages qui s’enchaînent, on accentue l’effort sur la récupération. Certes on pense aussi à soi, mais entre l’annonce de la liste, le match de préparation, la Coupe du Monde qui arrive dans un mois, on se retrouve avec toutes ces échéances qui trottent régulièrement dans la tête.
Comment avez-vous géré cette période d’incertitude ou il faut s’investir sans être sûr de faire partie de la liste ?
D’abord c’est une règle inhérente au sport de haut niveau. On se doit de tout donner pour le groupe et les copines. Mais on sait aussi que des choix seront effectués. Pas forcément sur la compétence individuelle, mais plutôt au nom de la complémentarité entre les postes. On se doit de l’accepter. C’est le staff qui tranchera.
À un mois du départ, est-ce que vous sentez monter la pression ?
On arrive sur un bloc performance. On commence à sentir que l’on arrive à la fin du processus de préparation avec les deux matchs contre l’Italie. Et à la fin du stage, on va nous annoncer de la liste des 32 pour la Coupe du Monde. L’échéance approche. C’est l’occasion aussi de rencontrer notre public avant notre départ. De faire venir nos proches. On sent que l’on a un énorme soutien en France et de ces moments-là, nous souhaitons en profiter au maximum.
Vous êtes arrivées à Nice (NDLR : mardi), quel est le programme d’ici le match de samedi ?
On partage notre temps entre les entraînements au quotidien et les séances de musculation. Le "captain run" se déroulera vendredi. On a juste eu le mercredi de libre. Le jour du match, on se retrouvera tranquillement autour de petites activités ludiques histoire de décompresser un peu. Il faudra songer à bien resserrer le groupe avant de débuter. Après difficile de qualifier le match d’amical donc nous vivrons la pression comme avant n’importe quelle rencontre.
Pensez-vous que le public niçois sera au rendez-vous ?
Oui je pense que nous serons bien reçus comme à chaque fois. La pelouse des Arboras est belle, la tribune est proche du terrain, le temps est parfait. Il y a tous les éléments réunis pour une bonne ambiance.
À un mois du départ, vous sentez-vous à cent pour cent de vos capacités ?
Tout a été fait pour que l’on soit performantes à partir de maintenant même si jusqu’au bout, il va falloir corriger quelques détails. La transition avec le nouveau s’est bien déroulée. Le projet de jeu n’a pas changé, il est dans la continuité de ce qui avait été préparé avant. On savait que l’on avait un certain déficit sur les défenses de ballons portés et en conquête mais l’apport de Karim Ghezal et de William Servat a été très important pour corriger les détails.
Un mot sur vos adversaires, l’Italie…
On sait jamais à trop quoi s’attendre avec cette équipe. Ce sont des latines, comme nous. Elles jouent beaucoup à l’instinct. C’est une équipe complète et imprévisible. Une équipe idéale pour une préparation.
Pour finir, vous êtes vous déjà rendue en Nouvelle-Zélande ?
Non, jamais ça va être une grande découverte pour moi. Il va falloir gérer l’éloignement avec la famille mais si je suis sélectionné, ce serait ma première coupe du monde. Ce serait énorme ! Je ferai tout pour la faire en tout cas.
Vous êtes hors-jeu !
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