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Pro D2 - Le coup de poker biterrois a payé face à Mont-de-Marsan

Par Rémy RUGIERO
  • Les Biterrois se sont faits peur sur la fin mais ont résisté aux Montois pour s'imposer.
    Les Biterrois se sont faits peur sur la fin mais ont résisté aux Montois pour s'imposer. Icon Sport
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Malgré une belle frayeur dans les dernières secondes, les Héraultais ont tenu leur rang ainsi que certaines promesses.

La semaine avait été studieuse, l’élaboration du plan pour contrarier les Landais maintes fois répétée, chacun s’accordant à sa mission avec l’objectif d’enrayer la spirale négative face au leader de la dernière saison régulière. Pas une mince affaire, pourtant les Rouge et Bleu auront fourni les garanties suffisantes pour s’affranchir de Montois, d’abord distancés puis revigorés dans le money time.

Jérôme Porical, le consultant du jeu au pied, a apprécié la manière : « Sur l’occupation du terrain, sur notre stratégie, durant longtemps nous avons été dans le vrai. On aurait pu tuer le match certainement avant, surtout sur nos incursions en tout début de seconde période. L’adversaire est d’un calibre que l’on connaît tous, l’issue de la rencontre fut palpitante, mais l’essentiel fut préservé. » 

En évoquant la chronologie des débats, Béziers disposait d’un matelas confortable en menant 26 à 3 à la 65e minute. Mais une lente dépréciation dans le jeu, des sorties de camp mal assurées et une fatigue légitime aux efforts consentis, venaient perturber les ultimes minutes, l’ancien buteur poursuit : « Il manque une dynamique positive dans le sprint final. Un faux rythme s’est installé durablement, les efforts furent dispersés, mais on a bataillé quoi qu’il en soit car l’opposition s’est réveillée et qu’il a fallu contenir cette réaction. »

De l’euphorie à l’angoisse

Des Biterrois appliquant des consignes de vitesse à la moindre occasion, n’hésitant jamais à jouer à la main des pénalités pour mener la vie dure sur l’aspect physique à un paquet d’avant visiteur annoncé lourd et massif. Une programmation synthétisée par une domination sur les points de rencontre, et une allure décisive sur les opportunités à concrétiser.

Romain Uruty, auteur d’une prestation majuscule dans tous les secteurs confirme : « On propose soixante-dix minutes de qualité, où l’on a montré nos arguments et notre capacité à jouer sur plusieurs registres. On a de quoi travailler pour la suite, surtout quand ça paye face à un ogre du championnat. Le défi physique était une réalité, si on leur privait de ces munitions, nous savions que nous pourrions rivaliser. » 

Dans l’alternance et les formes de jeu, Béziers évolue dans le bon sens, où les transitions s’améliorent et les automatismes furent légion. Le jeune ouvreur biterrois s’en réjouit : « On a eu quelques bonnes relances et certains mouvements qui nous octroient l’avancée. On travaille dans ce sens et ce type de résultat même si la fin fut plus difficile, doit nous amener dans nos objectifs. » 

Après avoir écarté un Stade montois, d’abord timide et bousculé, puis renaissant de ses ambitions rappelant l’ancien exercice, Béziers s’autorise à poursuivre sa quête vers les hauteurs. Le prochain derby à Carcassonne comme prochaine étape sera à coup sûr, un nouveau révélateur.

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