Gabin Villière (Toulon) : « Le grand chelem m’a donné envie de regagner en Bleus et à Toulon »

Par Rugbyrama
  • L’ailier hors norme du RCT, Gabin Villière, a reçu des mains d’Emmanuel Massicard, Directeur délégué Midi Olympique, l’Oscar Midi Olympique.
    L’ailier hors norme du RCT, Gabin Villière, a reçu des mains d’Emmanuel Massicard, Directeur délégué Midi Olympique, l’Oscar Midi Olympique. Midi Olympique. - Midi Olympique.
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Vous mettez toujours en valeur le collectif, et pourtant, avec cet Oscar du Midi Olympique, vous êtes encore dans la lumière de façon individuelle. Quels sentiments prédominent ?

C’est toujours chouette. Mais tout seul, ça n’aurait pas été possible. Je dois ça à la grosse dynamique en équipe de France et à Toulon, en deuxième partie de saison. La force collective, on la trouve aussi dans toutes les individualités au sein des groupes. Je ne réalise jamais. Je suis toujours surpris, et je ne m’attends presque jamais à rien. J’essaie de gravir, à mon rythme, toutes les marches. Et c’est comme ça que je suis passé de la Fédérale 2 à l’équipe de France et à Toulon.

Malgré vous, avez-vous le sentiment d’être devenu un porte-drapeau d’un rugby différent, et un exemple pour les gamins ?

Je suis heureux de rester moi-même, d’avoir un profil atypique en tant qu’ailier. Je veux donner de l’espoir à des jeunes qui n’y croient pas vraiment, ou qui se disent que ce n’est pas possible parce qu’ils évoluent dans un petit club jusqu’à 16 ans. Si ça l’est ! Si je peux donner un peu de ça, c’est une immense fierté et un plaisir énorme.

Quand vous tournez le regard sur votre année, quel mot vous vient à l’esprit ?

Incroyable. Je ne sais pas si je réalise tout, mais je profite des choses. Je ne veux finir avec aucun regret à la fin de ma carrière. C’est mon maître-mot au quotidien. Pour ça, il faut tout donner tout le temps. Je veux toujours m’améliorer, je suis dans un cercle vertueux. Je me dois de repousser mes limites avec en vue des grosses échéances comme la Coupe du monde. Ça sera important d’être prêt pour ces événements. Toutes les semaines et tous les mois, j’essaie de me donner au maximum. Ça m’aide à avancer, à progresser. Tout le reste, comme la notoriété, je ne me prends pas la tête avec ça.

Qu’est-ce qu’à changer le grand chelem sur le Gabin Villière du quotidien ?

Ce sont des moments uniques dans une vie. J’ai fêté le grand chelem de façon intense pendant deux jours. Ce n’est peutêtre rien pour vous par rapport à la dureté de la tâche. J’en ai profité en équipe. Quand on se retrouve avec les mecs qui ont participé à ce titre, on en rediscute. Maintenant, je n’ai plus besoin d’en profiter des mois plus tard. En vérité, le grand chelem m’a donné envie de retourner à l’entraînement pour regagner en Bleus et à Toulon. Avec le RCT, j’en ai vraiment envie. On a un putain de groupe, et on se doit d’aller chercher quelque chose pour ce club et nos supporters.

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