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Ce Toulon est d’un vert pâle

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    Ce Toulon est d’un vert pâle...
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À Toulouse, les coéquipiers de Charles Ollivon ont mordu la poussière, encaissant quatre essais et quasiment trente points…

Pour ces Toulonnais en "mission reconquête" après une dernière saison mi-figue mi-raisin, le déplacement chez le "grand Toulouse", principal pourvoyeur d’internationaux tricolores, revêtait une importance majeure. En ce sens, Franck Azéma et Pierre Mignoni avaient décidé d’aligner une équipe pour le moins solide, certes privée de Facundo Isa, Waisea ou Jean-Baptiste Gros, mais bel et bien lestée d’une charnière Baptiste Serin-Ihaia West qui, sur le papier, promettait mille et un délices et un triangle arrière (Gervais Cordin, Jiuta Wainiqolo, Aymeric Luc) relativement alléchant. Le pack ? Mené par Charles Ollivon, densifié par les anciens Rochelais Dany Priso en première ligne ou Mathieu Tanguy dans la cage, il avait visiblement été bâti pour poser problème aux Toulousains dans le combat collectif. Alors, verdict ? Il est pour le moins décevant.

À Ernest-Wallon, les Varois ont ainsi totalement foiré leur première période, lâchant un nombre incalculable de ballons au contact, se trompant lourdement dans la stratégie globale et offrant, au pied, trop de munitions faciles à des attaquants toulousains si forts dans l’exercice du contre, qui n’en demandaient pas tant…

Pour Ihaia West, une première douloureuse

Si les Toulonnais, verts pâles en Occitanie, furent globalement inoffensifs durant les cinquante premières minutes de la rencontre, le demi d’ouverture néo-zélandais Ihaia West connut de son côté une première sortie sous le maillot varois particulièrement difficile : l’ancien Rochelais, censé hystériser cette saison la ligne d’attaque varoise, eut toutes les peines du monde à trouver ses marques dans un collectif qu’il découvre, n’eut rien de l’animateur qu’on connaissait lorsqu’il évoluait à La Rochelle et fut même remplacé en début de deuxième période par Benoit Pailaugue, l’enfant de Parentis Baptiste Serin passant alors à l’ouverture. On attend autre chose de l’ancien ouvreur des Auckland Blues…

Malgré cette défaite à Ernest-Wallon, tout n’est pas à jeter pour le RCT. Dimanche soir, Jiuta Wainiqolo (sorti blessé) a prouvé sur quelques éclairs qu’il était l’un des meilleurs ailiers du championnat, s’engouffrant dans le peu de brèches concédées par la défense toulousaine, créant des menaces avec seulement quelques miettes. À ses côtés, Dany Priso, même s’il eut parfois du mal face à Dorian Aldegheri en mêlée fermée, fut particulièrement disponible dans le jeu courant. Aymeric Luc, lui, fut sans aucun doute le Varois le plus dangereux du match, s’intercalant dans la ligne avec à propos et marquant, après une belle passe du colosse Sitaleki Timani, un essai magnifique en deuxième période.

Quels que soient les rares satisfecits de cette rencontre, le RCT a du pain sur la planche avant de recevoir Clermont à Mayol, dimanche soir…

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