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Une pénalité à quatre points pour Carcassonne face à Béziers !

Par Didier NAVARRE
  • Le manager de Carcassonne se satisfait du succès obtenu grâce au pied de Christopher Hilsenbeck.
    Le manager de Carcassonne se satisfait du succès obtenu grâce au pied de Christopher Hilsenbeck. Icon Sport - Icon Sport
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Christopher Hilsenbeck a offert la victoire après le temps règlementaire. Une pénalité qui a récompensé l’implication des vingt-trois joueurs inscrits sur la feuille de match.

L’herbe d’Albert-Domec n’est pas vraiment appétissante pour l’ASBH. Depuis la saison 2011-2012, les Biterrois n’ont ramené la victoire qu’à une seule reprise. C’était au cours de l’exercice 2018. Ce jour-là, les Héraultais l’avaient emporté (38-19) et validé par la même occasion leur billet pour barrages. Vendredi soir, l’équipe du capitaine Barrière pensait bien tenir son premier succès à l’extérieur.

Après le temps réglementaire, elle avait la faveur du tableau d’affichage (24-23) et surtout, elle avait bien maîtrisé le débat en contrant les hommes de Samuel Marques sur leurs points forts. Il faut reconnaître qu’en poussée, le pack de l’USC n’a pas eu son rayonnement habituel et dans l’animation offensive, Béziers a été un ton au-dessus. Seulement, après la sirène, les Biterrois ont manqué un peu de lucidité. Sur l’ultime ruck, Sami Mavinga et Rob Harley ont été les plus prompts au grattage. Carcassonne a ainsi hérité d’une balle de match. Cette dernière a fait le bonheur de l’USC et le malheur de l’ASBH.

« J’adore ce genre de situation »

« J’aime ce genre de victoire, confiait tout souriant Christian Labit tiré à quatre épingles après la douche réparatrice. Ce soir, Béziers mérite autant que nous la victoire. Sur cette fin de rencontre, je ne peux que rendre hommage à mes vingt-trois joueurs. Je suis particulièrement fier de leur état d’esprit. Ce type de victoire ça vous soude un groupe ». La victoire est certes collective. Or dans ce succès, un joueur mérite bien des égards. L’ouvreur international allemand, ancien Columérin et Vannetais, Christopher Hilsenbeck. Des vingt-deux mètres en coin, il a pris la décision de prendre cette balle de match. Une sacrée responsabilité puisque cinq minutes avant, il avait échoué sur une pénalité des quarante mètres légèrement de face. « J’adore ce genre de situation, précise l’intéressé. Quand le directeur de jeu a sanctionné les Biterrois et nous a octroyé la pénalité, on s’est regardés avec Samuel Marques. J’ai pris la décision de la tenter. Quelques minutes avant, j’avais échoué, je savais quel angle de tir adopté. Les supporters biterrois ont mis un peu de pression, mais j’ai fait abstraction. Pour mes coéquipiers qui ont été admirables, je voulais la passer ».

Quelques secondes après, les juges de touche valident l’ultime tir de Christopher. Vendredi soir, l’ancien Vannetais a inscrit ses cinq premiers points sous son nouveau maillot avec cinquante-huit minutes de jeu à son actif. Sa pénalité salvatrice à l’ultime seconde ne valait pas trois points, mais quatre. Dans la perspective du déplacement à Vannes, Christopher a pris une option pour débuter la rencontre à la Rabine, une pelouse qu’il affectionne.

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